Archives de catégorie : Vacances USA

Billets des vacances 2016

L’Amérique, on arrive pas à s’en défaire.

Nous aurions dû partir à 17h40 (heure locale), l’embarquement s’était terminé avec de l’avance.

Malheureusement, il y a d’abord eu le mauvais temps (violents orages) dans la région de New York et un grand casino pour tous les vols partants vers le nord-est (ce qui était, pardon est notre cas). Puis le commandant de bord a demandé une maintenance pour un problème de climatisation. Après deux heures, débarquement (à cause de la chaleur) pour fixer le problème.

À présent nous avons changé de la porte D15 à la porte C5 et le départ est prévu vers 22h30 (heure locale) avec une arrivée planifée vers 12h15 à Genève. Cela veut dire pas avant 15h00 à la maison. Ach!!! Quelle poisse.

image
Occupation pendant l’attente.

Il est 23h04 (5h04) et nous sommes à bord du nouvel appareil. J’espère que nous allons décoller rapidement. Arrivée prévue à 13h00 à Genève.

La der de der.

Ce matin, nous avons profité de faire une dernière visite à Washington. La « National Cathedral ». Le trajet nous a amené au nord de la ville dans des quartiers probablement moins visités. Dans la cathédrale d’ailleurs, il n’y a avait que peu de monde. Sa construction à démarré en 1907 et elle a été inaugurée officiellement qu’en 1990 par G. W. Bush (père).

image
Vue de l’extérieur.

image
Entrée principale.

image
Le sommet en réfection suite à un tremblement de terre en 2001.

image
Vue de l’intérieur.

image
Une idée pour sponsoriser l’église de Porsel.

Ensuite nous avons pris le métro pour nous rapprocher de Dulles et avons eu quelques sueurs. La vitesse était réduite en raison de la déformation des rails pour cause de chaleur. Nous sommes quand même arrivés à l’heure (grâce à un peu de réserve) pour l’enregistrement. Après le contrôle douanier, nous avons été transportés Nous avons ensuite dépensé nos derniers dollars et à présent l’embarquement à commencé. Il est temps de publier.

A cause du mauvais temps dans la région de New York, nous allons décoller avec du retard. Je peux donc publier un petit selfie fait juste avant l’embarquement.

image

Bye bye l’Amérique.

image
Particularité de Washington, les rues à angle droit sont numérotés dans un sens avec des lettres dans l’autre avec des chiffres. Ce qui rend l’orientation très facile. Malheureusement, la rue « J » n’existe pas. Alors je me suis rabattu sur la K (ça marche aussi pour Men in Black).

Le titre a été choisi en référence au titre de l’émission de TV Suisse, puisque nous ne nous établissons pas ici, alors au revoir les USA. Il nous reste bien demain quelques heures. Elle passeront sûrement aussi vite que les 29 derniers jours. Un œil qui pleure, un œil qui rit, nous aurions pu voir plus, nous savons aussi que le Suisse est notre home sweet home. (Même si quelques endroits comme San Francisco auraient sûrement aussi pû nous convenir).

Aujourd’hui, nous sommes d’abord allés une dernière fois au shopping. Le dernier moment pour des lotions beauté ou pour acheter un Comic Book à Allison.

Nous avons aussi visité le cimetière Arlington. Très grand, très beau. Nous nous sommes recueillis devant la tombe du président JFK. Puis avons vu la relève de la garde devant la tombe du soldat inconnu. Encore de la marche dans une chaude journée.

image
Les tombes des simples soldats.

image

image
Les tombes des gradés (de haut rang).

image
La relève de la garde par une chaleur étouffante.

image
Une vue sur l’obélisque depuis la tombe de JFK.

image
Quelques sentences qui sonnent justes gravées dans le marbre. Cela sonne toujours bien en temps de paix.

Ce soir, un dernier petit tour à la Maison Blanche (enfin devant). Nous nous sommes faits plaisir en mangeant au Old Ebbitt Grill, un restaurant dans lequel nous voulions manger le premier soir mais qui un temps d’attente de 45 minutes sans réservation. Il se trouve juste à côté de la résidence d’Obama sur la droite. Nous avons vraiment eu du plaisir, c’était inventif et bon et pas très cher comparé à d’autres endroits. Avant de rentrer à l’hôtel un petit au revoir à « The White House ».

image
Vue avant le souper. En regardant à gauche de la cheminée gauche, vous verrez un agent du Secret Service. Juste au moment où nous arrivions, deux autres se sont déplacés sur la partie droite avec tout leur matériel pour se mettre en position.

image
Une dernière après le repas.

image
En remontant la 16ème rue, une photo du siège de l’association internationale des travailleurs nords américains. J’aime bien la fresque derrière les portes.

Une petite dernière d’Alice avec des candidats à la présidentielle. On voit le parti pris.

image

America, America.

image
Quel feu d’artifice pour cet avant-dernier jour de visite. Nous avons marché environ cinq kilomètres au cœur du pouvoir américain entre Union Station et le Lincoln Mémorial en passant par le Capitole. Il risque d’y avoir un tas de photos.

Dans la belle gare d’Union Station les trains m’ont manqué. Nous avons pu voir la partie des commerces comme en Suisse. Il n’était par contre pas possible d’accéder aux quais sans billet, mesures de sécurité obligent. J’ai par contre entendu tout au long de la journée le Klaxon des trains au loin comme dans le film « Retour vers le futur III » dans lequel Mary McFly prépare sa DeLorean pour la pousser avec un train, ce fameux train que l’on entend au loin. J’avais plus envie de trouver les rails et attendre les trains. Mais bon, ce n’était pas le plan.

image
La gare depuis l’extérieur.

image
Un mémorial pour les travailleuses morts en service. C’est vraiment la première fois que je vois cela.

Nous sommes allés ensuite au Capitole. Avant d’entrer, il a fallu d’abord tout manger ce que nous avions dans les sacs et boire toute l’eau. Ensuite, nous avons eu une visite guidée d’une heure. Mais malheureusement nous n’avons pas pu entrer dans les salles du Sénat ou du Congrès. C’était par contre intéressant de découvrir que la ville actuelle de Washington avec sa structure de rues avait été planifié dès le début il y a bientôt 300 ans et que le premier bâtiment important bâti fût… Le Capitole lui-même. Dans la deuxième maquette, il est pratiquement tout seul au milieu de belle rues tirées au cordeau mais sans bâtiments. Dans ce lieu comme dans la majorité des bâtiments en Amérique la climatisation tournait à fond. C’était encore une fois vraiment très froid. C’est le côté désagréable que je retiendrai du voyage.

image
Mère et fils devant le capitole.

image
Une petite photo du guide.

Nous avons fait un rapide arrêt à la bibliothèque du Congrès. Il était juste possible de jeter un coup d’œil à la salle de lecture, l’accès étant réservé aux membres.

image
Une petite photo de la salle de lecture de la bibliothèque du congrès. En arrière plan les livres.

image
Une perspective pour donner une idée de la grandeur des bâtiments.

Ensuite direction le Washington Monument. Il est possible de monter au sommet. La pancarte en bas indiquait simplement; *des tickets gratuits sont disponibles au guichet de la 15ème rue, haute saison d’avril à septembre. Vous pouvez faire la queue 1 à 2 heures avant l’ouverture à 8h30*. Alors, j’ai simplement fait un tas de photos. Surtout parce qu’un hélicoptère du président passait et repassait sur l’endroit. Je pense que c’étaient des exercices. A moins qu’Obama aime se promener en l’air.

image
On va,

image
On vient. Et ainsi de de suite.

image
Un petit atterrissage à la Maison Blanche que l’on aperçoit en bas à droite du deuxième drapeau.

image
Sinon, les photos sans l’hélicoptère.

image
Elias qui tient l’obélisque.

image
Encore une avec les drapeaux qui me plait.

image
Cette fois sans.

Bon, après ce fut le tour de Lincoln. J’ai cru que les enfants allaient défaillir.

image
Quand faut y aller, faut y aller.

Le monument était carrément envahi de touristes.

image
Cadrage.

image
Envers du décor.

image
Avec cette foule (vous ne voyez pas les premiers escaliers), impossible d’espèrer prendre Lincoln entre deux colonnes.

image
Alors on prend une photo de côté.

Ensuite, nous avons pris le bus pour rentrer à l’hôtel et aller avec Timo à la piscine. Ce soir nous avons mangé pour la deuxième fois des vacances sur un terrasse. La première était à San Francisco sur le port à midi et il faisait juste assez chaud. Cette fois il faisait juste assez *pas chaud*. Nous étions un peu collant, mais sans transpiration.

Chesapeake po boy.

Le premier titre choisi était « la dernière étape » car nous sommes arrivés à Washington DC et que certains commentaires laissés ces derniers jours nous informaient déjà sur cette vérité, même si nous ne voulions pas y penser. Samedi nous serons de nouveau sur sol suisse.

J’aurais pu aussi l’intituler « The West Wing » car nous avons vu la Maison Blanche (en tout cas de dehors) en fin de journée après 20 minutes de marche depuis l’hôtel. Le titre en français « À la Maison Blanche » en référence à la série télévisée que j’ai adorée et achetée en DVD (les 7 saisons). Bien sûr, Barack n’était pas à la fenêtre pour nous saluer et surtout les mesures de sécurité en été largement renforcées depuis ma dernière visite, le 11 septembre 2001 en étant sûrement le déclencheur.

image
Première approche.

image
L’affiche à gauche dit; « Bans all nuclear weapons or have à nice doomsday ». (Bannissez toutes les armes nucléaires ou ayez un joli jour du jugement dernier).

image
Je n’ai pas osé prendre l’agent du « Secret Service » placé à gauche. Il faut faire attention.

image
De nuit, surexposée (sans flash).

image
Ou sous-exposée avec flash.

image
Avec Catia. La particularité est que de nuit, la zone d’exclusion est agrandie. Il est impossible de quitter le trottoir se trouvant de l’autre côté de la Pennsylvania Avenue.

Pour en terminer avec le titre, je l’ai choisi en référence au sandwich que j’ai mangé au restaurant « The Hamilton » ce soir. Composé d’un pain sandwich mou avec des moules et crevettes frites (dans une pâte) sur lit de tomate et laitue. Pour les statistiques que j’avais en tête en relation avec le titre d’origine, il faudra attendre un peu.

Earl.

Je ne sais pas si tempête tropicale (Earl) qui traverse le Mexique influence vraiment le temps au Sud de la Floride. En tout cas la région est vraiment très humide et les prévisions météos ce matin parlaient beaucoup des risques d’orages et du niveau des précipitations pour les prochaines 24 heures. C’est ce que nous avons vécu aujourd’hui.

Partis de de l’île Marathon à Key West, nous nous sommes arrêtés près d’un des ponts pour marcher un peu et voir l’océan de plus près. Je crois que ma vision des Keys était erronée. Ici il faut rester plus longtemps et prévoir les activités maritimes comme le bateau, jet ski., la plongée, etc. C’est probablement le seul moyen de profiter de cet environnement.

image
Pont piétonnier en parallèle de la route où beaucoup de personnes s’adonnent à la pêche.

image
Deux oiseaux sur une branche perchés. Sauf qu’ici ce sont les fils électriques bordant la route US 1.

Juste avant de laisser les îles, nous nous sommes arrêtés sur demande de Catia à « Manatee Creek ». C’était pour moi une atmosphère pesante. Partout il y avait des panneaux « propriété privée », « ne pas pénétrer », « restez dehors ». Cela me faisait penser au personnes qui se font descendre parce que le propriétaire se sentait menacé. Dans cette mini île, il y avait de tout. Du mobile home é toit rouillé à la villa luxueuse sur trois étages avec bateau à coté. Catia en a profité pour ramasser des noix de coco à ramener en Suisse.

Nous sommes ensuite repartis en direction de Florida City (à la pointe de la Floride) pour faire du shopping puisque des gouttes tombaient déjà et que les enfants n’avaient pas envie de voir des alligators et de faire de l’hydroglisseur. C’était une compensation pour toutes ces heures de voiture qu’ils avaient acceptées sans broncher. Ici, c’est moi qui a attendu jusqu’à ce qu’ils trouvent le bon habit. Nous avons donc visité un « Outlet » composé de magasins de différentes marques où Timo s’est acheté un caleçon de bain « made in USA » (voir ci-dessous). J’ai profité pour ajouter un GB sur la carte SIM US de l’iPad pour finir le séjour. Nous sommes ensuite allés au magasin *Target* pour Alice. C’est un équivalent de Coop ou Migros (MMM). Nous avons trouvé une brosse à dent « Star Wars » qui donne quelques réparties du film lorsque l’on presse sur le bouton du sabre laser à la base de la brosse.

En repartant, pluie d’orage. Enfer et damnation, rouler sur autoroute dans ces conditions, c’est pas de tarte. Heureusement, nous avons dépassé la pluie et pu arriver à l’hôtel à sec. Là belle surprise (et sûrement parce que le lundi l’hôtel est plutôt vide) nous avons obtenu un « upgrade » au 16ème étage (niveau Élite) pour pouvoir avoir les deux chambres l’une à côté de l’autre. Je pense surtout que cette fois (un lundi) l’hôtel était plutôt vide et que cela ne leur coûtait pas grand chose. A cet étage, on a droit au café « Nespresso » à du « Toblerone » à des chips et nach os, des bouteilles d’eau et surtout des bons supplémentaires pour des boissons gratuites au bar. Nous en avons donc profité avec Timo pour aller à la piscine qui se trouve juste à coté. Et la piscine sous la pluie qui venait de commencer (elle nous avait rattrapée du sud) c’est marrant. Moi j’étais content d’avoir évité de rouler en centre ville avec ce temps.

image
Deux touristes dans la piscine sous la pluie, juste avant les éclairs.

image
Timo a inauguré sous nouveau maillot de bain « USA ».

Vizcaya.

C’est le nom de la villa de luxe construite il y a 100 ans par un riche industriel de Chicago. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais en tête que c’était un exemple architectural espagnol. Mais non. D’inspiration européenne, notamment française et italienne, elle a été construite comme résidence d’hiver.

Le gars avait vraiment des pépettes. Il a pu acheter 74 hectares en bord de mer direction Key Biscayne et se rendre en Europe plusieurs fois avec son décorateur pour y acheter sur place les éléments nécessaires à la décoration. Comme l’intérieur ne pouvait être photographié, voici l’extérieur. Aujourd’hui il ne reste plus que 20 hectares dans le musée.

image
La maison avec 11 chambres à coucher dont celle du propriétaire donnant directement sur la baie.

image
Une piscine semi-couverte.

image
Le débarquadère avec une « barge » en pierre protégeant le quai et les terrasses des vagues.

image
Un petit pont complétant le débarquadère et permettant de faire des tours en gondole (pour avoir le style vénitien à la maison).

image
Des jardins français.

image
Détail d’une fontaine.

image
Petite maison au fond du jardin.

Ensuite nous sommes partis pour les Keys. Je n’avais pas imaginé le parcours comme ça. Beaucoup de tronçons étaient entrourés de végétation haute qui empêchait une bonne visibilté de l’océan. Les ponts traversés étaient moins que plus long par rapport à mon souvenir de séquences de films. Et surtout beaucoup de trafic dans les deux sens, comme c’est l’habitude en Amérique. C’est arrivés à l’hôtel sur l’île de Marathon que le réceptionniste nous a informé que le pont dont nous parlions (le old 7 Miles Bridge) se trouvait après l’île et était fermé pour réfection. Ach!!! Quelle déception. Voici quelques photos prises par Elias en roulant.

image

image

image

image

Pour la petite anecdote. Ce soir nous somme allés manger au Restaurant « Hurricane ». Catia avait étudié la carte et choisi le restaurant parce qu’elle voulait à nouveau avoir le plaisir de manger un bon morceau de poisson. Sur Google, le restaurant se trouvait à 2.5 Km. Arrivés sur place, en regardant par la fenêtre, j’étais surpris par le cadre. Une fois assis les cartes dans les mains, le doute n’était plus permis, nous n’étions pas dans le bon, celui de Catia. Il faut dire qu’elle avait fait une recherche sur « Key West ». Nous étions bien dans les Keys, mais sur l’île de « Marathon ». Le bon restaurant se trouvait donc à 67 kilomètres de notre position. Finalement, nous avons bien mangé tranquillement dans un vrai restaurant familial américain.

image
Le cadre pris avec un iPad. Raison pour laquelle c’est un peu sombre.

image
La portion des adultes.

image
La portion de Catia.

La plage.

Seul jour de plage (avec baignade) depuis le début des vacances. Nous sommes allés à Miami Beach et les enfants ont adoré. Le spectacle était dans les airs avec des avions tirant des publicités.

image
Location de voiture.

image
?

image
Et enfin quelque chose de très original. Vous n’arrivez pas à lire? J’agrandi…

image
Traduction: armes automatiques chez « Lock and Load » Miami.
Apparament un endroit où l’on peut tester. Si vous êtes intéressés;
www.lockandloadmiami.com

Bon à part ça, c’était une belle plage, voir les faces réjouies ci-dessous.

image

Il y avait aussi un front de mer avec de grands buildings. Un a spécialement attiré mon attention avec sa villa devant. Il s’agit d’appartements en copropriété avec une villa juste devant. À quoi elle sert, je ne sais pas. Le plus grand appartement de 900 m2 encore à vendre, coûte $ 18 Mio.

image
On ne voit pas la plage, c’est fait exprès. Mais elle est juste devant.

On pensait avoir maîtrisé le facteur soleil, mais arrivés à l’hôtel à la lumière normale, on constaté quelques dégâts rouges un peu partout. Mais surtout sur les pieds. À présent, il est temps de mettre de la pommade.

Ce soir nous avons tenté d’aller dans un « centre commercial » pas loin de l’hôtel, mais suffisamment quand même pour prendre la voiture. Eh bien, c’était pas une bonne idée. Le parking coûtait 25 $ ce qui était quand même un peu trop. Nous avons tenté toutes les rues dans un périmètre qui reste pas trop loin. Le minimum étant de 20 $, nous sommes rentrés à l’hôtel. Tant pis pour le centre. Je dois dire que je n’aime pas la structure des rues de Miami nettement moins bien que SF ou LA pour circuler et se retrouver.

Après j’ai entraîné la famille dans un restaurant affiché comme cubain. Pour voir autre chose. Trop froid pour Catia, musique trop forte (même live), portion trop grosse (voir dessous). Mais moi, j’ai quand même bien aimé.

image
Timo et son escalope de poulet. Accompagnée par du riz et des haricots noirs.

Failure is not an option.

C’est un des slogans de la NASA (National Aeronotics and Space Administration). Il faut l’avouer les américains sont les rois du divertissement. Ils savent raconter une histoire, ils savent comment faire patienter les foules et les canaliser, ils savent faire du « interactif ». D’ailleurs j’ai acheté le tablier de cuisine avec ce slogan, c’est dire.

image

Il faut voir le programme du « Space Kennedy Visitore Center ». Avec ce qu’il est possible de faire, il faudrait sûrement deux jours et c’est sûrement fait exprès pour attirer les visiteurs. En plus de cela la qualité. Nous avons pu vivre l’expérience de la conception de la navette spatiale, passer par le simulateur de décollage et simuler plusieurs manœuvres en orbite / atterrissage. Vraiment fantastique.

image
La véritable navette Atlantis en 1ère vision lorsque l’on sort des deux séquences expliquant comment le programme c’est développé et comment la navette orbite.

image$
Le milieu.

image
La queue. C’est vraiment grand à photographier.

image
Timo dans une réplique du poste de pilotage.

image
Elias essayant de faire atterrir la navette. Nous avons (Elias, Alice et moi) crashés plusieurs fois la navette, mais avons reçu dès félicitations. (La simulation de décollage ne pouvait être prise en photo).

Puis avec un bus, nous avons fait un tour des différents pas de tir et nous nous sommes arrêtés dans le hangar abritant une réplique grandeur nature d’une fusée Appolo, celle de des missions lunaires.

image
Le hangar d’assemblage des fusées et le poste de commande pour les lancements.

image
La plateforme servant à déplacer la nouvelle génération de lanceurs (S.L.S).

image
Le pas de tir 38B utilisé par SpaceX, la firme d’Elon Musk qui est en train d’être modifié et qui lancera une fusée probablement en novembre.

image
Le pas de tir 38B. Ici il faut plutôt regarder au premier plan le grillage arrondi pour empêcher les alligators d’entrer sur le pas de tir. Il paraît qu’avec les grillages droits, ils pouvaient s’accrocher et grimper.

image
Vue du pas de tir 38A en train d’être modifié.

image
Vue du pas de tir modifié pour les nouvelles fusées et réservé à Boeing (concurrent de SpaceX) pour les essais de lancement. Les tours servent de paratonnerre. Les autres pas de tirs en seront équipés.

image
Pistes pour amener les fusées sur leur pas de tir.

image
Déflecteurs de flammes (pour stopper les flammes lors de lancements).

image
Réplique du poste de commande des lancements lors de la séquence de lancement d’Appolo 8.

image
Réplique grandeur nature d’Appolo.

Après cela nous avons fait un tour dans le jardin des *Rocketts ».

image
T
imo près d’un « moteur ».

image
Sièges de capsule.

image
Encore une fusée.

image
Encore des fusées.

Et nous aurions pu continuer par le cinéma IMAX et une rencontre avec un astronaute vétéran ayant participé à 4 missions orbitales, mais bien sûr il aurait fallu plus de temps et surtout rester sur place. (Pour info, nous avions déjà passé presque 6 heures sur place).

Mais comme, il fallait redescendre sur Miami (3 heures et demie) nous sommes repartis. Cela restera un très bon souvenir de la Floride. Pour l’anecdote, Cap Caneveral est aussi un refuge pour la vie sauvage. Nous avons vu quelques alligators affleurer dans les « gouilles » (il y en a environ 4 à 6’000 sur une surface de 34’000 hectares) ainsi qu’un nid d’aigles royaux (troisième parc en nombre d’aigles sur l’Amérique du nord).

image
Un gentil alligator dans un des nombreux points d’eau de la base.

La chance d’être dans le même fuseau horaire que le Brésil, c’est que l’on voit certaines choses en Live comme la cérémonie d’ouverture des JO pendant que j’écris l’article. La Suisse vient de passer sur NBC.

image

Key Biscane. Où sont donc les ratons laveurs!

Ce matin nous sommes allés sur l’île de Key Biscane se trouvant en face de la ville de Miami. Franco nous avait dit que l’on pourrait y trouver des ratons laveurs en quantité et pas farouche.

Nous nous sommes arrêtés sur le premier parking possible, mais nous n’en avons pas vus. Il faut dire que c’était plutôt un zone de plage où il y avait des ibis blancs.

image
Pas très grands mais pas farouches.

image
La plage de sable fin.

image
Des palmiers auprès desquels il y a des tables pour pique-niquer et il y a aussi la possibilité de griller.

image
Un selfie.

Nous avons ensuite poussé jusqu’au sud de l’île où se trouve un parc national. La garde nous a assuré que ça oui, des ratons laveurs on allait en trouver partout. Pour aller plus rapidement au but, nous avons loué un transport mécanique et avons dus vraiment faire attention de ne pas écraser tous les iguanes qui se prélassaient nonchalamment au soleil, mais des pas de ratons laveur. Franco, heureusement que la garde était catégorique, sinon on aurait pu douter. Elle nous a aussi affirmé qu’il n’avaient pas attrapés de moustique porteur du Zika dans le parc. J’espère qu’elle avait raison. Quand on voit au nouvelles la manière dont ils traitent le problème au nord de Miami en pulvérisant des insecticides par avion….

image
Vélo cinq places.

image
Autre angle de vue.

image
Encore un selfie.

En milieu d’après-midi nous sommes partis en direction de cap Canaveral pour la visite de demain. Nous avons eu droit pour la deuxième fois en voiture à un peu de pluie et surtout un bouchon d’une demi-heure causé par un accident. Ce soir sur la presqu’île de cap Canaveral, nous avons eu droit un mini-concert de grenouilles lorsque nous nous sommes dirigés à pied en direction d’un fast-food (première fois depuis notre arrivée – je n’avais plus envie de prendre la voiture et c’est ce qu’il avait dans un rayon de 20 minutes à pied). Il faut dire que la nappe phréatique est très près du sol et que l’eau affleure constamment.

image
Sur le pont menant à la presqu’île de Cap Canaveral.

J’allais oublier un peu de politique. Quand les deux candidats se retrouvent dans une librairie à l’aéroport de New Orleans.

image

Buenvenidos a Miami.

Nous avons laissé New Orleans sous la pluie. Ce matin un orage est passé à 6h30 a arrosé toute la ville. Peut-être cela a-t-il nettoyé les odeurs mieux que les jets des jours précédents. Nous n’avons pas eu le temps de le contrôler. A 8h30 nous étions dans le bus nous menant vers l’aéroport. Lors du décollage, il pleuvait toujours sur la ville.

Arrivés à Miami, changement de décor. Soleil à nouveau présent et pour la seule fois du trip, une véritable américaine une Chevrolet SUV. Que j’ai conduit pour le moment seulement sur 19 kilomètres, mais en ville avec des sorties à gauches de la Highway, des routes à multiples connexions et des ponts levant pour laisser passer les bateaux.

image
Nous avons profité de la promenade du soir pour prendre une photo du pont levant se trouvant dans Downtown.

Arrivés à l’hôtel, un petit coup de piscine.

image
Un peu de couleur dans ce gris.

image
Les gratte-ciel entourant l’hôtel.

La différence entre Miami et Los Angeles est qu’à part les panneaux en deux langues (anglais, espagnol) ont entend beaucoup plus parler espagnol dans les rues.

Nous nous sommes promenés dans Downtown ce soir et avons mangé dans un restaurant argentin. Elias a fait sauter le compteur en prenant un filet-mignon. Mais cela valait la peine. J’ai pris un steak de bœuf argentin et il était excellent. Un faisant un tour nous avons vu une idée d’optimisation pour José Carlos lorsqu’il construit des buildings. Le travail de nuit à l’air de marcher. Nous avons d’abord été surpris par le bruit de cailloux tombant des hauteurs et en levant la tête avons remarqué les grues au sommet (les photos sur iPad ne sont pas terrible). Ensuite dans la rue avec l’aide de la police, 4 voies de circulations ont été réduite à une pour permettre la pose de canalisation. Je vous dis pas les bouchons (même à 21h00).

image
Les spots cachent les grues au sommet des buildings en construction.

image
Pose de canalisations dans les rues bloquées.

La ville autrement.

Il est rare de faire un tour sans descendre d’un mini-van, même pour visiter un cimetière. Les américains l’ont fait, nous avons fait du « Cemetery-Drive In » comme ont fait du « Mc Do Drive In ». C’est-à-dire qu’on consomme dans la voiture. C’est pour cette raison que vous n’aurez pas de photos du tour.

Grâce au « Celebration Tour » nous avons eu une vision plus large de New Orleans en passant par exemple dans les quartiers dévastés par  l’Ouragan Catherine. Ainsi, nous avons compris que ce n’étaient pas les digues qui ont lâché mais les parois des canaux reliant le Mississippi au lac Pontchartrain qui ont partiellement cédée suite au remous de l’eau lors du passage de l’ouragan.

Depuis les quartiers ont été pratiquement rebâtis et il ne reste que quelques maisons abondonnées. Phénomène spécial ces quartiers historiquement noirs sont à présent mixtes en raison du rachat par des personnes étrangères à la Louisiane et sont en voie de grentrification. Le gouvernement a aussi appris et construit des portes pouvant stopper les flux contraires depuis le lac. Certaines personnes ont pris aussi des précautions supplémentaires en rehaussant les maisons en les posant sur des piliers en briques ou en laissant un bateau à côté de sa maison.

Dans les quartiers visités, une rue a été rachetée par des chanteurs tels que Harry Connick Jr. pour que les musiciens en devenir et leur famille puissent être logés et une école spécialement axée sur l’enseignement de la musique locale permet aux enfants de développer leurs talents.

Les explications du cimetière étaient aussi très intéressantes. En raison de la nappe phréatique, les morts ne peuvent être enterrés. Les catholiques ont opté pour les petits mausolées. L’avantage avec la chaleur et l’humidité, c’est que cela occasionnait une crémation lente et que le mausolée est à multi-usages. Lorsque le prochain membre de la famille décédait, il était introduit dans la chambre et les ossements du précédent tombent dans le tiroir inférieur. Pour les juifs, les morts doivent être enterrés. Ainsi ils surélevaient les tombes pour avoir assez d’espace en terre.

Enfin, nous sommes allés dans le « Garden district » où nous avons eu droit à la présentation des maisons achetées par des artistes connus, tels que John Goodmann, Sandra Bullock, Nicolas Cage (qui a dû la revendre pour payer son redressement fiscal) ainsi que la maison utilisée pour le tournage de « Benjamin Button », etc.

Pour éviter de tout oublier en raison du nombre d’informations détaillées données par le guide, je note plus pour moi que pour vous encore ceci. Les premiers à découvrir la contrée de New Orleans étaient les espagnols, condistadors, venus à la recherche d’or. N’ayant rien trouvé, ils sont repartis. Puis arrivèrent les français qui fondèrent la ville et utilisèrent le coin pour exiler les repris de justice. Le roi de France n’ayant plus d’argent, il vendit les colonies à son cousin d’Espagne qui administra les territoires pendant environ 40 ans. Ensuite, Napoléon racheta les terres et les vendit après 40 jours à ‘Amérique (qui décréta après quelques années que la langue française était interdite pour obliger les habitants à parler anglais).

Pour terminer la courte halte en Louisianne, j’ai dégusté ce soir mon deuxième cocktail qui porte le nom de – Rachel’s « A Monkey’s Uncle » – hier soir c’était le – « Linda’s Hamilton’s Top Shelf Long Island Iced Tea » – n’allez pas croire qu’il y avait une once de thé froid dans ce breuvage.

Quelques photos de notre tournée piétonne de ce matin en direction du fleuve et de Canal Street.

image
Balcon fleuri du quartier français.

image
Les américains imitant les *French*.

image
Un bateau à aube sous différents angles.

image

image

image
Les enfants et les jets d’eau de l’aquarium.

image

image
Un peu d’art.

image
Les *Street Car » à Canal Street.

image
Une photo ce soir montrant à nouveau les tentatives de faire « authentique ».

Odeurs et saveurs.

Je commence par une petite anecdote. Hier soir nous sommes arrivées à l’hôtel à 23h45 et nous sommes couchés ce matin à 1h00. Catia fut presque scandalisée lorsque je dis aux enfants que nous nous retrouvions à 9h30 pour le petit-déjeuner. Elle voulait plus tôt. Devinez qui n’était pas prête, les yeux collés, ce matin et a demandé une rallonge jusqu’à 10h00 ??? Vous brûlez. (La raison principale de ce petit épisode est que nous avons « perdu » deux heures et que 9h30 à New Orleans = 7h30 sur la côte ouest).

A part cela, là journée fut agréable. Surtout parce que nous avons visité sur conseil d’Elias le musée de la 2ème guerre mondiale. Le bâtiment moderne avait de bonne sections interactives et vivantes sur le déroulement de la guerre. Nous avons été jetés à 5 heures, heure de fermeture. Les histoires racontées nous rappellent les horreurs d’une guerre qui a coûté la vie à 65 millions de personnes dans le monde.

image
Pavés devant le musée didiés aux hommes et femmes ayant servi.

image
Avion installé dans l’entrée principale.

image
Timo devant un obusier léger.

La journée avait commencé sous de moins bons ospices. Les enfants n’avaient pas goûté aux odeurs fortes de la rue Bourbon, rue principale du quartier français, transversale à l’hôtel que j’avais réservé sans le savoir aussi près du cœur de la vie nocturne de New Orleans. Il faut dire qu’avec 32 degrés les effluves des restes de pipi et vomi ne font pas bon effet sur les narines malgré toute la bonne volonté des personnes nettoyant la rue avec force de jets d’eau.

image
Photo d’une maison à balcon prise au retour le soir. Je suis en train de traquer le balcon d’où a été tournée la séquence de NCIS New Orleans.

Ensuite, nous avons butté à l’entrée du cimetière Saint Louis sur le surveillant avec pancarte indiquant qu’aucune visite non accompagnée par un guide officiel n’était autorisée. Bien sûr, le guide coûtant un certain montant. Encore un changement par rapport à 1994. Nous avons donc renoncé.

C’est sur Canal Street que notre bonne étoile s’est réveillée. Nous avons pu prendre le « Street Car » une sorte de « Cable Car » électrique pour 3 $ (carte journalière sur tout le réseau) et c’est là qu’Elias a fait la proposition du musée.

Ensuite le clou de la journée. Nous avions donc déjeuné à 10 heures du matin. A cinq heures nous avions à nouveau faim et c’est en faisant un nouveau tour avec le « Street Car » dans le Garden District que j’ai repéré un resto ne payant pas de mine avec une carte typique d’ici – et surtout – du « slow smoked beef brisket » soit de la poitrine de bœuf fumée lentement au BBQ Smoker!!! Quel plaisir de manger pour une fois quelque chose de vraiment différent. Elias a pris un jambalaya (riz et mélange de viandes légèrement épicées). Catia a pris un Gumbo (poulet et saucisses dans une sauce Cajun avec du riz). C’était vraiment bon. Petite déception en découvrant que le Smoker utilisé était professionnel.

Dans le quartier nous avons vu aussi un arbre à collier. Apparement des vestiges de mardi gras.

image
Photo à contre-jour. Mais en cliquant dessus vous verrez sûrement les colliers.

image
Petit coup d’œil dans le « Street Car ».

image
Vue sur le pont traversant le Mississippi.

Il est 22h40. J’espère aller bientôt boire un cocktail avec Catia. Les enfants eux vont manger une pizza. Actuellement je suis dans le hall de l’hôtel où des des participants au camp de jazz 2016 ici ont commencé une session et jouent depuis environ une demi-heure.

Ah! Et aucune chance de chanter l’hymne Suisse ici. La musique est trop forte. On doit déjà crier pour se faire entendre lorsqu’on commande au bar.

Bye Bye la côte ouest, vive New Orleans.

Déjà le dernier jour sur la côte ouest. Comme nous n’avions plus de voiture, nous avons utilisé la seule possibilité de visiter quelque chose à LA dans des délais raisonnables, le bus shuttle pour la plage de Manhattan!  Bel endroit, un peu bobo avec une jetée.

image
Un bord de mer avec promenade et piste cyclable.

image
Une plage bien fréquentée. Nous étions dimanche.

image
Une plage qui ressemble à la Sicile.

image
La jetée avec au bout un café et un mini aquarium.

De cette partie du voyage, je retiens le plaisir d’avoir été à San Francisco et d’avoir vu Michelle. C’est vraiment une ville intéressante et j’aime sa topologie en haut, en bas. Je retiens aussi la fébrilité sur les routes et autoroutes de Los Angeles qui sont vraiment saturées très régulièrement. Ainsi que les distances à parcourir en ville pour visiter qui obligent justement à se déplacer en voiture.
Les quatre jours de voiture la plupart du temps dans des régions désertiques (2’200 km). C’était beaucoup de temps à conduire.
Les majestueux Seqoia qui sont là depuis longtemps et resteront sûrement encore bien des années après nous.
La chaleur record dans la vallée de la mort et à Las Vegas. D’après la météo nous y étions au pic de chaleur.
La démesure de Las Vegas. Je trouve le Strip plus laid qu’il y a 20 ans parce que trop chargé en bâtiments divers ainsi que trop commercial à présent. La structure de la ville a perdu en clarté.
La beauté du Grand Canyon. J’aurais vraiment aimé comme la dernière fois descendre au fond à pied.

A présent, nous retournons en direction de la côte est avec un arrêt à la Nouvelle Orléans. Nous allons gagner 2 heures (décalage horaire -7 heures) ce qui mettra moins de pression pour la mise en ligne des articles.