La galère des réservations!

Franco nous l’avait dit. Il faut faire attention! Certaines attractions sont rapidement complètes. Il nous avait donné l’exemple d’Alcatraz. Impossible d’obtenir des billets lors de son séjour à San Francisco.

C’est ce qu’il a failli nous arriver. Impossible de trouver un billet pour visiter seulement Alcatraz. Tout était complet jusqu’à fin août. Le seul moyen, passer par un opérateur et acheter un « package » avec la visite de Madame Tussaut et du Dujon. Et surtout avec un petit surcoût pour services rendus.

De même, impossible d’avoir un billet pour arriver à la couronne de la statue de la liberté. Nous nous arrêterons donc au piédestal. C’est la limite du rêve américain et cela donne aussi une certaine idée du nombre de touristes (les autres) que nous allons côtoyer.

La confiance mais pas à tout prix.

La question est tout à coup présente. Prenons-nous le risque d’utiliser le premier train du matin pour arriver à Genève-Aéroport et prendre notre vol pour les Etats-unis tout en sachant qu’en cas de problèmes ferroviaires « à cause des CFF » nous pourrions louper le début de nos vacances?

La question semble simple, elle soulève un point sensible. Louper un avion est déjà arrivé! Cela ne concernait « que » notre fils ainé et sa classe. Mais c’est déjà arrivé. La question est sensible puisqu’il pourrait s’agir de confiance en l’entreprise pour laquelle je travaille.

En définitive, nous avons décidé que dormir à Genève présentait un investissement sensé et acceptable pour éliminer cette préoccupation de nos esprits. Et cette réflexion, ce n’est pas un manque de confiance, des incidents peuvent arriver et il nous appartient de déterminer quel risque nous acceptons de prendre.

Les enfants eux y voient une occasion de dormir un peu plus longtemps et surtout éviter de se lever à 5h00 du matin!

Merci Franco!

Nous avons eu la chance hier soir de pouvoir recevoir Franco qui était parti en été 2011 pour une année de voyage en famille aux USA. http://anouslabelleaventure.blogspot.ch

Par chance, il est passé dans tous les endroits où nous avons planifié d’aller. Il nous a raconté pleins d’anecdotes et donné des idées nous permettant de mieux planifier nos déplacements.

Il est clair que nous ne pourrons jamais comparer nos 30 jours et leur 12 mois. Ce que je retiens en premier, c’est que les américains sont un peuple de nature aimable et tranquille, prêt à aider (ce qui change un peu la vision donnée par les nouvelles à  la télé). Et ça ce n’est pas lié à la durée.

Hier soir, Franco a apporté son thé car il avait l’estomac barbouillé. Je lui ai promis une bière lorsqu’il viendra voir les photos.

Les préparatifs commencent sérieusement!

Soudain, je me rends compte qu’il ne reste plus que cinq semaines avant le départ. Il me faut à nouveau potasser la liste de vacances et m’assurer que je n’ai rien oublié. Il serait ennuyant de ne pas pouvoir présenter le permis international ou la couverture d’assurance maladie si on nous le demande.

Un autre aspect mérite toute notre attention, les bagages. Avec 30 jours de déplacements il faut concilier le poids de la valise et la garde-robe (en clair, le nombre de vêtements). Ce qui n’est pas chose aisée. En tant que Suisse on est toujours anxieux d’avoir oublié quelque chose et on a tendance à en prendre trop. Heureusement, en Amérique il y a des laveries presque à tous les coins de rues. Ce qui me fait penser que je n’avais ce critère dans notre planning.

Enfin bon! L’avantage de se pencher sur la question fait que j’ai anticipé et que j’ai aussi pensé  à la question de la recharge des iPhones et iPad. Des solutions sont en vue…