Aujourd’hui nous avons avalé plus de 600 kilomètre entre Seligman et Los Angeles, soit 6 heures de trajet entrecoupé seulement par un arrêt à mi-chemin pour dîner dans un vrai restaurant d’autoroute (soit pas très ragoûtant).

Nous sommes sommes passés sur la mythique route 66. En tout cas sur quelques kilomètres avant de prendre la I-40 pendant 4 heures.

La bifurcation de la route 66 sur l’Interstate 40.

Un dernier exemple de l’immensité américaine.

En route nous avons rencontré une mini-tornade.

À présent les trois garçons sont à un match de baseball, Dodgers contre D-Backs.

Finalement les Dogers se sont inclinés contre les D-Backs 2-4.

Il s’agit du Grand Canyon dans la langue Hopi. Pour y arriver il faut compter 4h30 depuis Las Vegas. En chemin nous nous sommes arrêtés à Seligman, endroit où nous dormons ce soir. Juste à côté passe… Le chemin de fer. Il y avait un train arrêté à 14h00, il y est toujours ce soir. (D’ailleurs j’entends passer les trains – et il y en a – pendant que j’écris cet article mais je ne les vois pas car il fait trop nuit.)

Les locos.

Les wagons.

Sur la route du Grand Canyon, nous avons essuyé une pluie d’orage pendant que nous passions à coté d’un feu de forêt. Du feu, nous n’avons senti que les fumées. Au Grand Canyon, nous avons marché au bord de la falaise sur environ 3 kilomètres avant de revenir avec le bus navette.
(Je mettrai plus de photos plus tard, la liaison à Seligman n’étant pas terrible).

Selfie avec appareil photo.

Spéciale Timo sur demande.

Les enfants kamikazes.

Pluie sur la face nord.

Le sentier qui descend à la rivière Colorado. Cela me rappelle des souvenirs.

Ici le plus dur est d’éviter de faire 150 photos des mêmes rochers avec des angles différents. Il y tellement de possibilités. La météo particulière avec beaucoup de nuages, de la pluie et des rayons de soleil ont permis d’avoir des beaux contrastes.

Demain, 6 heures de routes jusqu’à Los Angeles… (J’en ai marre!).

Aujourd’hui, comme promis, les enfants ont pu se reposer (en tout cas plus que d’habitude). Ainsi, ce matin lever tardif puis déjeuner tranquille dans le coin à manger. Alice et Timo ont profité de se baigner à tour de rôle dans la grande baignoire. Cela m’a permis de regarder une partie de la convention des démocrates et le discours de Barack Obama ainsi que d’autres. Lorsqu’on voyage, il difficile avec le décalage horaire de 3 heures sur l’est de voir quelque chose en live après 8 heures.

Vers 1h30, nous avons réussi à les convaincre d’aller au Circus Circus, un des plus vieux casino de Vegas situé au début du Strip Boulevard. C’est un des rare casino qui a des spectacles gratuits pouvant intéresser les enfants. Nous avons pris le nouveau « Air Train » roulant le long du Boulevard depuis le MGM et nous sommes sortis au WestGate.

Cela ne nous a pas empêché de devoir marcher deux fois 10 à 15 minutes pour et de la station. Je vous assure que se déplacer avec 45 degrés en plein soleil c’est pas mal. Ça crame la figure et les poils des jambes en raison de la réverbération du goudron et du ciment qui emmagasine la chaleur. C’est la première fois depuis bien longtemps que j’ai senti la chaleur à travers les semelles de mes chaussures. A un moment  j’ai même cru qu’elle fondaient, mais je pense que l’odeur du caoutchouc venait d’autre part. Quand en plus un bus vous crache la chaleur de son climatiseur en pleine figure, vous vous demandez si c’était vraiment une bonne idée de sortir.

Le spectacle au Circus Circus était OK. Petits numéros de 10 minutes toutes les demi-heures. Au retour, nous savions à quoi nous attendre, alors nous nous sommes dépêchés. Ils est 18h30, les enfants vont d’abord aller au fitness puis nous irons à la piscine, car demain 4 heures 30 de route pour arriver au Grand Canyon.

A Vegas les vieux casinos sont recyclés en nouveaux casinos. En voyant comment la ville s’est développée en 20 ans, je me suis posé la question des capacités hotellières de la ville. La réponse sur le net; 150’000 chambres et entre 35 et 40 millions de visiteurs / an.

Pas la meilleure imagés du Circus Circus.

Il n’y a pas de photos de l’intérieur. Les services de sécurité n’apprécient pas et les font savoir sur les affiches.

Après les trains, voici le trip du jour. La visite de la vallée de la mort. Cela veut dire des kilomètres et des kilomètres de routes dans le désert.

(Juste avant, nous avions vu des éoliennes. Ici pas de recours, de toute façon, il n’y a personne dans les environs).

Finalement après 3 heures, la vallée. Le record sur le thermomètre de la voiture 126 degrés Fahrenheit (soit 52.2 degrés celcius). Cela vous cuit en un instant. Il n’y a qu’à voir nos gueules avec la réverbération du sol.

Le panneau stop vous indique qu’il est totalement déconseillé de se promener dehors après 10 heures du matin. Nous nous avions mangé les sandwichs dans la voiture. Après avoir pris quelques photos, la chaleur était marquée encore quelques minutes sur la peau malgré la climatisation.

Après cela direction Las Vegas. Bon, il fallu encore deux heures de route toujours dans un désert, mais avec une ville au milieu, Pahrump. Là il ne faisait que 106 degrés Fahrenheit (41.1 degrés celsius). Je ne sais pas comment il peuvent faire. Il n’y avait aucun courant d’air.

L’arrivée à Las Vegas c’était à nouveau des autoroutes de 6 à 8 pistes et un boulevard de même grandeur. Heureusement le GPS est précis et j’ai appris à anticiper lorsqu’il faut tourner. Notre hôtel est vraiment bien. Nous avons un petit appartement avec deux chambre.

Salon et coin à manger / cuisine.

Vue depuis notre chambre. Ce type d’hôtel est devenu un hit. Il y en a au moins 8 avec la même couleur.

Vue depuis la chambre des enfants.

Nous avons testé la piscine du toit (un peu petite) et la piscine du 5ème qui a un écran géant où ils passent des matchs de baseball. À présent, il est 20h23. Il est temps d’aller sur le Strip, il ne fait plus que 40 degrés.

Ce matin, nous allions acheter des sandwichs fait maison dans la meilleure boulangerie de Tehachapi (normal, c’est un allemand établi ici depuis 2004 qui les fait) quand en sortant de la voiture, plusieurs bruyants coups de klaxon nous ont fait sursauter.

C’était la locomotive de tête d’un train de marchandise passant derrière la boutique et son parking. Coup de sang pour trouver l’appareil photo et immortaliser l’instant.

Le train devait faite nettement plus d’un kilomètre de long avec deux  containers en hauteur. Aucun soucis ici de profil. Il ne doit pas y avoir de tunnel.

Si j’ai loupé les trois locomotives de tête, j’ai celles de queue.

Nous avons ensuite fait nos emplettes et pendant qu’ils confectionnaient les sandwichs sur mesure, j’ai pris quelques photos de l’exposition d’objets ferroviaires anciens qui se trouvaient juste à coté.

C’est ainsi que j’ai remarqué que la gare était juste plus loin.

Comme ça on connaît les distances entre deux villes visitées.

En repartant, à nouveau des klaxons. Un deuxième train passait.

Nous l’avons ratrappé sur l’autoroute.

Je vous avais promis des trains.

D’abord 390 Km en 4 heures, puis 280 Km en 3 heures. Tout ça pour aller voir des arbres géants. En me remémorant ces chiffres de la journée, je trouve quand extraordinaire qu’en Suisse nous ayons autant de points d’intérêt dans un mouchoir de poche.

Paysage qui ressemble furieusement au centre de la Sicile.

Cet état m’a obligé à négocier une journée de *repos* avec les enfants à Vegas après-demain. Ils auront le droit à la grasse matinée.

Sur ce parcours nous avons vu tous les types de paysages, de la ville au désert. Des autoroutes 6 pistes à la simple route où l’on roule quand même à environ 100 Km/h avec des feux et des stops au milieu. De la route droite sur plusieurs kilomètres à la route sinueuse de montagne.

Le déplacement en valait la peine. Le parcours des géants avec le troisième arbre le plus volumineux sur terre, le général Grant, ainsi que ses dizaines congénères était intéressant. Nous avions planifié environ 30 minutes. Nous sommes restés une heure et demie.

Nous sommes arrivés à pied par la route et avons pris des photos directement au pied de l’arbre. C’est en rejoignant le sentier que nous avons remarqués que nous étions hors la loi, car il est interdit de s’approcher des arbres pour protéger ses racines.

Encore un point de vue que l’on ne devrait pas avoir.

Catia et sa tente.

Encore un non respect de la loi sur un arbre mort.

Sur la droite un arbre qui à la même hauteur que le sapin à la maison.

L’hôtel que nous avons choisi se trouve sur la route de Vegas. C’est le premier avec piscine. Les enfants s’en sont donnés à cœur joie dans le jacuzzi. Nous sommes aussi dans la contrée des trains. J’en entends un passer alors que j’écris cette page. Promis demain j’essaierai de prendre une meilleure photo.

Si vous regardez bien en arrière plan, il y a un train, Si, si…

Encore une vue des plaines américaines. Tout au fond l’autoroute se devine.

Aujourd’hui nous sommes d’abord passés au La Brea Tar Pit. Le musée parlant de la préhistoire en relation avec les lacs bitumeux ayant retenu des milliers d’animaux prisonniers et ainsi livrant aujourd’hui des fossiles parfaitement conservés par l’asphalte. C’était une petite exposition qui se démarquait des autres par la présence d’un tableau géant composé de 400 crânes de loups.

Fronton du musée

Reconstitution d’un animal piégé par le bitume. Je ne vous dit pas l’odeur.

Je ne vous parle plus du trafic à Los Angeles car je commence à m’habituer petit à petit à ces routes à plusieurs voies et aux règles de circulation aux carrefour. Le plus dur reste la circulation de nuit.

Photo prise par Catia sur la route menant à Venice.

Venice était le but principal de la journée, même si les enfants trouvaient qu’il faisait trop chaud, qu’ils n’avaient pas pu dormir correctement à SF à cause du manque de rideaux, etc. etc.

Fresque en façade.

Exemple d’architecture.

Photo d’une famille ordinaire.

Mur pour les tagueurs. (Il y en a plusieurs).

Comme les enfants en avaient aussi marre de marcher, nous sommes passés par Berverly Hills (sans photo parce que des fois le luxe est indécent) en retournant en direction de l’hôtel. Durée du voyage, une heure. A la fin, ils avaient mal au c.. d’être assis dans la voiture.
Ça promet pour demain avec 6 heures de route.

Nous sommes aussi allés après 18 heures (c’était moitié prix) à Mme Tussaud Hollywood pour qu’Alice puisse enfin voir Jennifer Lawrence. Devinez quoi, on a vu que son insigne, le geai moqueur en référence au film Hunger Games et son rôle de Katniss Everdeen. Mais pas de statue de cire. Déception……………………………..

En sortant nous nous sommes arrêtés pour manger au Hooters, souvenirs, souvenirs….

Ce matin nous sommes d’abord allés à l’observatoire Griffith qui surplombe la ville de LA (en tant tout cas une partie). C’était une bonne idée d’y aller relativement tôt (9h30) car le parking du sommet était déjà complet. Heureusement, le trafic était relativement calme et nous avons pu nous parquer sur la première route d’accès à environ 10 minutes de l’observatoire.

De là une avons eu une superbe vue sur la ville. Le nuage d’hier était parti.

Vue direction Downtown.

Vue à environ 90 degrés de Downtown.

A l’observatoire Elias et Timo ont joué un peu à Spidermann en s’accrochant à à la façade ou en se mettant sur la rambarde.

Après cela nous sommes allés à Central Union, la gare de LA. J’avais envie de la revoir après avoir fait il y a 22 ans le trajet entre SF et LA puis de LA en direction de Salt Lake City.

Timo assis sur un fauteuil de la salle d’attente.

Locomotive Métrolink.

Salle d’attente.

Nous avons profité de visiter la rue « mexicaine » de LA, la Olvera Street. Rue très touristique et remplie de mexicain ou américains de souche mexicaine.

Façade (j’ai fait exprès de ne pas prendre les stands de vente).

Charrette antique dans la maison témoin de la fin 1800.

Drapeaux sur le toit (j’adore prendre ces photos) avec la gare de Union Station.

Vue sur la gare de Union Station (on pourrait croire à une église) depuis la terrasse de la maison témoin.

Les enfants n’étant pas très enthousiastes et Downtown se trouvant à plus de 2 kilomètres, nous avons pris la voiture pour y aller. J’ai trouvé cette partie de la ville pas très structurée. Impossible de déterminer l’usage des immeubles présents. Elle avait un aspect de vieux.

(Photos suivent)

Après avoir quadrillé les rues en voiture en raison des distances, nous avons aperçu un endroit nettement plus fréquenté que les autres et nous nous sommes arrêtés pour aller voir de quoi il retournait. C’était à nouveau un marché / restaurants où les personnes pouvaient acheter / consommer des produits *locaux » où différentes cuisines du monde. http://www.grandcentralmarket.com

Puis nous sommes allés à Universal City à côté des Universal Studios car Elias voulait acheter un clap de cinéma blanc. Comme il ne l’a pas trouvé il acheté à la place une baguette Harry Poter pour offrir à son pote.

Retour à l’hôtel pour aller manger dans un chouette bistrot à cinq minutes pas touristique et pour cela pas très cher.  http://www.woodsilverlake.com

Photo que les enfants voulaient avoir. A gauche, un Berry Cake. A droite, un Coca Float (glace vanille et cola). Apparemment ce cola américain est meilleur.

Ce matin départ de l’hôtel vers 7h30 pour prendre le vol de Los Angeles avec United. La circulation était beaucoup plus calme.

Ce fut le plus court vol du prériple avec sa petite heure. Juste le temps de monter voler 25 minutes pour redescendre. Une fois à LA nous avons marché pour aller prendre la nouvelle voiture. Nous aurions pu prendre le bus navette. Mais quel plaisir de voir un peu la démesure de cette ville qui n’a rien de comparable avec SF ou même NY. Cela nous a pris environ 25 minutes et nous a permis de nous arrêter au passage dans un Sheraton pour manger sur le pouce. Dans ce genre d’hôtel, vous comprenez déjà mieux le concept du luxe rien qu’en voyant le lobby.

La couleur du ciel nous a un peu surprise, nous nous demandions pourquoi les nuages étaient aussi sombres. Nous n’avons pas la confirmation, mais je pense que cela est dû aux feux ayant court au nord de LA.

Une fois déposé les bagages à l’hôtel qui est très comfortable comparé à celui de SF, nous sommes directement repartis pour visiter le Hollywood Boulevard et ses fameuses étoiles. Ici aussi le ciel était assez sombre. Nous avon pris par Sunset Boulevard où se trouve notre hôtel et qui se renomme en Hollywood Boulevard après environ 4 kilomètres. Près de des étoiles des gars essayaient de nous rabattre sur des parkings à 10$. Mais par chance, nous avons trouvé une simple place avec horodateur pour 2.50$ pour deux heures. Comme quoi, il faut parfois essayer.

Alice était déçue de ne pas trouver l’étoile de Jennifer Lawrence (déjà qu’elle n’avait pas pu voir « Katniss Everdeen » à Mme Tussaud). Ce n’était pas compréhensible sachant que d’autres comme Harrisson Ford l’ont deux fois Je ne me savais pas aussi célèbre pour avoir mon prénom répété deux fois sur une étoile.

Il y en aussi qui ne sont pas resplendissantes. Et encore, je n’ai pas pris la plus crade.

Je vous épargne les photos de la foule dense au niveau du Chinese Theater. À voir l’affiche de Mme Tussaud LA, il est possible que nous y allions pour la deuxième des vacances.

L’idée d’aller à Napa Valley était séduisante sur le papier. Comme nous avions rendez-vous avec Michelle le soir à San Carlos et que le lendemain nous partions en direction de Los Angeles, nous sommes allés avec le BART à l’aéroport pour louer une voiture.

L’itinéraire prévu; passer sur le Golden Gate, s’arrêter sur le point de vue supérieur au point, aller à Muir Woods puis Napa Valley et ensuite redescendre sur le côté gauche de la baie et passer le pont de San Mateo.

Première constatation, le trafic routier est nettement plus dense et en accordéon qu’il y a 22 ans. Concentration, concentration.

Deuxième constatation, malheureusement le brouillard recouvre le Golden Gate jusqu’au pied des piliers, ce qui fait que nous ne nous sommes pas arrêtés au point de vue.

Entrée du Golden Gate par temps de brouillard.

Troisième constatation, sur l’autoroute un panneau indique que le parking de Muir Woods est complet. Nous essayons de nous y rendre quand même, mais devant le bouchon de voitures allant aussi toutes dans le même direction, nous renonçons et décidons à la place de nous arrêter pour manger avant de repartir.

Quatrième constatation, l’idée d’aller à Napa n’était peut-être pas aussi bonne. Je suis le seul à pouvoir déguster et je conduis, donc pas possible de s’arrêter à une cave. Ce serait comme aller dans un parc d’attraction et les regarder depuis le bord. Bon, j’ai quand même acheté une bonne bouteille pour offrir à Michelle. Le vendeur qui m’a conseillé avait travaillé à Schönenried.

La ville de Napa était par contre intéressante à voir, car nettement plus calme et surtout bien décorée.

Nous avons aussi pu visiter un marché où les produits sont locaux (comme j’avais vu aussi à Helsinki). Ce qui impressionne, c’est la grandeur des fruits et légumes. On peut se demander s’il n’ont pas été « dopés » même si c’est marqué « organic » soit bio.

Nous sommes ensuite repartis en direction de San Carlos. Le trafic, le trafic. J’espère qu’à Los Angeles ce sera plus calme parce que sinon, je vais « péter un câble ».

Michelle habite un quartier calme situé près du centre ville. À pied, on y est en environ 5 minutes en passant par la gare du train local pour SF. Le centre ville est vraiment bien entretenu (par des républicains) car on parlé un peu politique. D’après Mélanie, la fille de Michelle, elle est classée 7ème sur la liste des villes les plus snobs d’Amérique (Beverly Hills étant en 1er). Comme la ville est agréable et sûre, elle attire les résidents depuis plusieurs années ce qui comme entre Lausanne et Genève fait pression sur les prix à la hausse. Mélanie est retournée de Portland depuis une semaine et à déjà trouvé une place dans un restaurant du coin comme cheffe cuisinière.

Nous avons mangé ensemble dans une pizzeria du coin et compris le concept américain au restaurant. Puis Michelle nous a fait goûter une tarte maison chez elle.

Une dernière photo du soir en rentrant à SF.

J’avais oublié que depuis Alcatraz nous avions la plus belle sur San Francisco. Heureusement que fin juin j’avais réussi à trouver une offre combinée avec la visite de Mme Tussaud et le Dungeon. Sinon, nous aurions loupé une belle visite, pas seulement à cause de la vue. Pour Franco, le prochain billet disponible (nous sommes le 21 juillet).

Le matin à commencé par un déplacement avec le Cable Car. Cette fois nous avons réussi à monter dans le deuxième tram passant près de notre hôtel. Ce qui est dommage, c’est que le temps de prendre place dans le milieu et de payer le conducteur, la vue sur la montée de Powell Street était déjà derrière. Mais bon, on a fait une photo à l’arrivée.

Quelques impressions de Mme Tussaud.

Je n’ai pas de photos du Dungeon parce que c’était un show avec des acteurs se passant dans le SF des années 1800. Nous passions de décor en décor avec chaque fois une histoire oû un spectateur était appelé à participer. Catia a dû par exemple plaider la folie devant une juge parce qu’elle avait selon les témoins consommé de l’alcool au saloon et dansé de manière exentrique.

Le hit de la journée reste la visite d’Alcatraz. Depuis 1994, grâce aux appareils électroniques, les visites explications sont individuelles et le rythme aussi. L’histoire de la vie en prison racontée par des exemples concrets a même intéressé Alice et Timo.

une pour Franco, la cuisine de la prison. D’après l’histoire, ils n’y cuisinaient que des pâtes, ce qui a mené à une rébellion.

Les modes de transport ont aussi évolué. Pas de faux espoirs, c’est toujours un bateau qui nous amène, mais il est équipé de panneaux solaires et de deux éoliennes.

Le seul bémol sur l’île était le vent de la baie glaçant les os jusqu’à la moelle malgré le soleil généreux du jour. Pour prendre le Golden Gate, j’ai même dû poser l’appareil photo sur la rambarde pour éviter de bouger lors du déclenchement.

Pour finir une photo de Donal Trump dans son discours d’acceptation pour la candidature à l’élection présidentielle. Il vient d’annoncer qu’il allait construire un mur entre les USA et le Mexique pour stopper l’immigration. (Rien de nouveau). USA, USA, USA…

J’allais oublier Lombard Street. En voyant les photos, cela m’a rappelé qu’il ne faut pas y aller en fin d’après-midi à cause de la lumière. C’est fou le nombre de touristes qui veulent absolument y passer en voiture pour faire des photos.

Sur demande de ma fille qui trouve que la photo précédente ne la met pas à son avantage.

Et aussi en raison de la remarque des enfants sur la belle vue que l’on a depuis notre chambre.

Ce matin nous voulions prendre le « Cable Car » dans Powell Street. Mais le tram était pris d’assaut. Plus d’une heure d’attente au départ. Impossible pour 5 d’espérer l’attraper aux arrêts intermédiaire. Ceci a conditionné notre journée.

Nous commencions à nous demander que faire lorsque Catia avec son entregent a commencer à discuter avec la chauffeur d’un réplique sur roue. Le transport était gratuit et nous amenait aussi au Pier 39 où nous voulions louer des vélos. Bien sûr la contrepartie était d’écouter la présentation des offres payantes sur différents tours.

Arrivés au port, les enfants n’étaient plus trop certains de vouloir circuler à vélo au vu du traffic rendu un peu chaotique par la densité des touristes. Nous avons donc finalement utilisé un offre pour faire un tour sur le Golden Gate Bridge avec arrêt au Palace of Fine Arts oû se trouvait une exposition de Hunger Games. N’ayant pas le temps de faire cette visite nous y sommes retournés en après-midi pour que les enfants puisse la faire. C’est là qu’Elias a vu qu’il était possible de participer à une expérience de réalité virtuelle. Elle lui a tellement plu qu’il l’a faite deux fois.

Comme quoi, certains jours les plans se font et se défont. A la fin ne compte que la satisfaction d’avoir passé une belle journée. Et pour moi d’avoir vu des endroits dans lesquels je n’étais jamais allé. Je ne parle pas du pont, mais plutôt du quartier huppé où les maisons se vendent entre 40 et 60 millions de dollars. On n’est pas encore dans la débauche de luxe de Miami comme nous le racontait Franco, mais on s’en approche.

Quelques photos de la journée. Pour la petite histoire le Palace a été construit il y en presque 100 ans pour une exposition en l’honneur du canal de Panama. Durant les 10 mois de l’exposition, 19 millions de visiteurs se sont déplacés. Comme quoi….

Comme le ridicule ne tue pas, je n’ai pas acheté les chaussettes. À quand le modèle Ueli Maurer ou Doris Leuthard? Regardez bien la photo, la paire de gauche imite même la mèche de cheveu.

En tout cas la convention républicaine a été largement relayée par les chaînes nationales. Dommage que le discours ne visait qu’à descendre en flèche Hillary Clinton. Par comparaison la presse suisse à donné un résumé fidèle de la situation.

Catia avait dit; pas de photos avec visages, les voleurs ne doivent pouvoir savoir que nous sommes en vacances et nous cambrioler. Je n’ai pas pu résister.