Aujourd’hui nous avons visité Bruxelles avec un ami. J’ai travaillé avec Bernard entre 2009 et 2016 au sein du groupe « Facteurs humains » de l’union internationale des chemins de fer. Il travaille pour Infrabel et habite Bruxelles.
Grâce à Bernard Nous avons appris plein de détails sur cette ville et vu des coins qu’un touriste ne saurait trouver où n’aurait pas l’audace d’aller.
Nous avons commencé la journée en l’attendant par la visite du Palais Royal qui n’est ouvert que 2 mois par an. Un coup de chance de voir l’endroit où le roi travaille. Parce que bien sûr il a un palais pour habiter et encore un autre pour les réceptions des dignitaires étrangers. En face du Palais cette affiche qui prouve que les les Belges ont de l’humour.

Quelques impressions de l’intérieur du Palais.

Chouette salon d’une résidence secondaire.

Un tapis persan qui vaut de l’or.


Une belle fresque sur Venise.

Détail d’une fenêtre.
À la sortie, Bernard était là avec sa fille Amandine. Il nous a fait visiter la ville à pied par différents itinéraires et se décrit comme conteur plutôt qu’historien, sautant de l’histoire à l’architecture et à la politique. Dans certains endroits, je n’ai pas fait de photos, car nous étions dans des lieux privés.
Bernard nous a d’abord montré le parc adjacent et expliqué les symboles qui laissent à penser que le roi Léopold II faisait parti des francs-maçons. Il nous ensuite montré des vestiges des 1ère et 2ème enceintes de la ville. Portions de murs qui ont été fagocités par la ville et sont presque incongrus à leur place d’aujourd’hui.


Nous avons ensuite mangé des tartines dans un restaurant nommé « La mort subite ». J’ai pensé que c’était à cause de la roulette russe. Mais non, c’est juste un jeu auquel les banquiers jouaient à la pause au début du siècle. Lien


En sortant, il nous a montré la « Jeanneke Pis » version féminine du Manneken Pis installée en 1985 dans une ruelle très discrète. Personne ne sait exactement pourquoi elle est apparue. Il en a profité pour nous expliquer la légende du Manneken. Il serait allé avec ses parents acclamer Charles Quint qui venait régulièrement en villégiature à Bruxelles. Il avait besoin de faire pipi et aurait été sous les tribunes. Voyant une chose faisant des étincelles, il aurait fait pipi dessus pour s’amuser et aurait éteint une bombe. Le roi apprenant ceci, lui aurait confectionné une statue pour le remercier.
Ensuite nous avons vu le quartier d’origine de Bruxelles où la Senne coulait et formait des bras marécageux. Ainsi nous avons appris que le développement de la ville est dû au fait que Bruxelles se trouve à l’intersection des axes Bruges / Cologne et Anvers / Paris, ce qui en faisait un carrefour du commerce.
Puis nous avons vu des quartiers plus modernes. Par exemple le quartier de la gare centrale qui a été crée pour éviter de reproduire la situation parisienne des gares en cul-de-sac. La gare centrale relie les gares du Nord et du Midi, mais a occasionné la destruction sur une tranchée (pour les voies) de bâtiments historiques. Ce qui désole Bernard. Ainsi nous avons notamment découvert les subtilités de l’art moderne et déco.


Une petite pause dans le café attenant au théatre des marionnettes.

Santé avec une bière spéciale.

Il faut ensuite la boire.

Le bistro est vraiment d’époque.

La dernière génération aux commandes.

Une petite photo pour ne pas oublier le nom de la bière.
La dernière partie de la visite s’est concentrée sur les bonnes et chics choses de Bruxelles comme la boutique qui vend les meilleurs spéculos

La visite du hall et de la réception de l’hôtel Métropole, un cinq étoiles recevant certaines vedettes et faisant penser aux hôtels que l’on voit notamment dans le film « la mort aux trousses ».
Passage éclair chez le meilleur maître chocolatier de Belgique, Marcolini. Les prix sont à la hauteur de la qualité. Puis passage rapide sur les deux terrasses de bistrots du quartier chic du Sablon surlesquelles les snobs doivent se faire voir.
Dernier arrêt dans le parc des métiers qui entouré de statues qui représentent chacune un métier de la ville au 19ème siècle. Bernard y allait enfant pour trouver qui avait quel métier.


Pour le repas du soir, Isabelle, la femme de Bernard nous a rejoint au restaurant Chez Léon connu pour ses moules. Nous avons profité de boire de la bière et du blanc alsacien. Comme entrée, des petites crevettes de la mer du nord (taille xxs) avec un goût particulièrement agréable. Ensuite casserole de moules au vin blanche et en dessert, des crêpes flambées Léon.

Bon, la nuit fût un peu difficile après toutes ces calories. Mais quels bons souvenirs de cette journée particulière.