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Retour à la maison.

Nous voilà sur le chemin du retour. Le train a du retard en raison d’un détournement lié à un pont endommagé mais il nous reste de la marge. Sur le chemin du retour, je contacte que la DB a aussi des trains de secours.

Après 9 heures de voyages, nous arrivons enfin à la maison. Jamais, nous n’avons eu un ciel aussi dégagé durant toutes nos vacances.

Dernier jour de vacances à Leipzig.

Pour notre dernier jour à Leipzig, nous sommes enfin allé sur un canoë de type canadien sur les canaux de la ville. Même Catia a pour finir osé y aller avec nous.

Dans la joie et la bonne humeur.
En arrière fond l’écluse sur laquelle nous étions passés à pied dimanche et duquel nous avions vu tous ces canoës.
Nous sommes entrés un peu dans la ville, puis retournés au point de départ.

Par chance (pour nous), la belle pluie d’orage n’a commencé que lors du dîner et s’est terminée avant la fin que nous ressortions. L’après-midi, nous sommes allés au musée de l’art de Leipzig. Il y avait une exposition sur les travailleurs étrangers ayant oeuvré en Allemagne de l’Est. Le teaser laissait penser que c’était principalement une rétrospective en image. Ce qui n’était pas le cas.

Par contre, les explications et témoignages des travailleurs en provenance de certains pays d’Afrique, de l’Amérique du Sud ou de l’Asie m’ont à nouveau démontré avec quel cynisme, les pays importent la main d’œuvre lorsque cela est nécessaire, comment ils les traitent durant leur séjour et comment ils les renvoient lorsqu’ils n’en n’ont plus besoin.

Le bâtiment du mdbk, vaut à lui seul le détour. Ils est très généreux dans les volumes intérieurs et laissent une certaine transparence entre les niveaux. Selon les points de vue on peut voir le toit depuis le rez-de-chaussée alors qu’il a 4 niveaux.

Vous pouvez voir les différents ouvertures vers le haut ou vers le bas. Chaque ligne transversale délimite un étage.
Pour vous donner une idée de la hauteur des portes de l’ascenseur. le vide représente les portes donnant sur l’exposition. Les petites portes au fond donnent sur les étages intermédiaires.

L’exposition permanente était comme dans les autres musées. Un mélange de.contemporain et d’histoire.

D’abord quelque choisie qui me parle. Un bronze de Rodin.
Puis quelque chose d’intermédiaire, des moutons avec des bouées.

Je n’ai pas photographié la pire œuvre, un « sans titre » représentant un simple ventilateur allumé tournant derrière une vitre de Plexiglas. Pour finir, la statue de l’entrée.

Après le musée dernier tour en ville pour visiter les passages pas encore pris. Sur le chemin, deux types d’éléphants pour Francine.

Encore un que l’on ne peut pas transporter.
L’entrée d’un restaurant.

Demain départ à 8h48 aevec l’ICE et arrivée à 17h38 à la maison, si tout se passe bien. Une longue journée de voyage nous attend.

Une journée tranquille à Leipzig.

Ce matin nous sommes allés aux bains thermaux de Leipzig, en périphérie de la ville. Environ 45 minutes de déplacement. L’idée était d’aider un peu Elias pour son dos. Une amélioration n’est à posteriori pas prouvée.

Pour les enfants, la température de 27 degrés est trop basse en Allemagne. Ils préfèrent les bains de Charmey qui sont plus près de 35. De plus, l’obligation d’enlever son caleçon de bain pour aller au sauna est aussi un sujet d’incompréhension. Il est vrai que voir des corps nus de septantenaires peut traumatiser. Et il y en a au sauna. Pas de photo à montrer, vous comprendrez bien.

En après-midi, nous avons profité qu’il commençait à pleuvoir pour nous arrêter dans un grand centre commercial juste en face. J’ai enfin trouvé mes jaquettes à de bons prix. Et Timo a aussi fait quelques emplettes. Aucune photo à montrer non plus.

En début de soirée, nous sommes retournés au Ratskeller dans la cave cette fois. Elias trouve que c’est un des meilleurs restaurants visité durant les vacances. J’ai pris un jarret de porc pour débutant. Poids env. 500 gr. le jarret pour professionnel pèse 1,1 kg.

Une photo de la cave trouvée sur internet.
Le jarret de porc. J’ai réussi à tout manger mais à présent, il faut digérer.

J’ai profité des parasols fermés en terrasse pour reprendre une photo du joueur de flûte.

Lors de la petite marche digestive, nous avons traversé un nouveau passage en face de la cave.

Pour compléter la collection de photos. J’en ressort deux prises les jours précédents.

Affiche des transports publics pour sensibiliser les jeunes sur les conversations téléphoniques.
L’art de cadenasser son vélo correctement.

Une belle journée à Leipzig.

Comme le titre le laisse entendre, la journée fût belle à deux points de vue. D’abord par la météo qui nous laissa une belle journée ensoleillée alors que les prévisions du matin indiquaient de la pluie dès midi. Ensuite par les visites intéressantes du mémorial et de l’exposition sur la Stasi. Espérons que cela continue.

Chaque matin, j’attends dans le lobby de l’hôtel pour aller déjeuner en famille. Il faut dire que cela vaut la peine de perdre quelques minutes pour se rendre dans une boulangerie. Généralement on paie un peu plus que le prix d’un déjeuner à l’hôtel pour tous, soit env, 25€. La particularité ici, c’est que Fredy me regarde toujours. Ce qui me laisse perplexe.

Fredy, c’est celui sur le tableau.

Je suis très concentré sur nos activités et j’oublie des fois le contexte de la ville. Ici à Leipzig il y a beaucoup de place en dehors du petit centre ville. Cela donne des boulevards généreux et beaucoup de verdure.

Les places sont immenses et les routes larges. Il y a même la place pour un tram en site propre.

Nous avons bien fait de reporter la visite du mémorial de la bataille des nations à aujourd’hui. Il nous a fallu trois heures pour faire le tour du site et de son musée. Grâce à un audio-guide, j’ai compris l’importance de la bataille qui a opposé Napoléon à ses adversaires avec 500’000 soldats et 100’000 morts en deux jours. Selon Timo ce fût le début de la chute de Napoléon.

La terrasse supérieure se trouve à 90 mètres.
La photo prise depuis le 3ème niveau montre au niveau 2 des statues de 16 mètres et au niveau 1 on aperçoit le symbole représentant le tombeau des soldats.

En réalité les soldats ont été enterrés par les habitants de la ville, témoins malgré eux de ce carnage, dans des fosses communes pour éviter les maladies liées à la décomposition des corps.

Vue depuis le premier niveau.
La coupole sur laquelle se trouve la terrasse. Pour se faire une idée, chaque cavalier à une hauteur de 1,40 m.

Le monument a été aussi utilisé comme instrument de propagande pour associer la création de l’Allemagne unifiée et bien sûr par les nazis.

Vue depuis le sommet.

Ensuite, retour en ville pour voir l’exposition sur les méthodes utilisées par la Stasi durant les années de communisme. On pourrait rire des méthodes si cela n’avait contribué à maintenir tout un peuple sous la coupe de dirigeants sans scrupules.

La Stasi surveillait tout et tout le temps. Rien qu’à Leipzig il y a avait 2’400 membres actifs. Sans compter les membres informels. L’exposition se trouve dans un couloir du siège de la Stasi conservé en l’état.

Le couloir en question enrichi d’informations.
Les machines utilisées pour que l’on puisse ouvrir le courrier sans que cela se voie. A la fin, une presse pour remettre l’enveloppe en l’état. Apparemment, c’était un secret de polichinelles.
Le téléphone découvert dans la cave de l’hôtel de ville servant à intercepter les conversations. Francine à contrôler lors du déménagement et prendre avec si nécessaire.
La mallette du parfait espion pour se déguiser.

Le soir nous avons mangé au sommet de la tour « mdr » dans laquelle un restaurant opère au 29ème étage. En y allant à éclaté un gros orage avec de forts vents. Heureusement moins qu’à la Chaux-de-Fonds. Néanmoins, nous sommes arrivés avec les pieds mouillés.

Une vue depuis la table durant l’averse.

C’était sympa de voir la ville d’en-haut durant le repas. Et bien que nous connaissions le prix des plats à l’avance (la plus grosse facture des vacances), la qualité ne valait pas le coût supplémentaire.

Selfie à trois. Catia n’a pas désiré venir au repas.

Nous avions prévu d’aller sur la plateforme du 35ème étage avant le repas. En raison de la pluie et surtout des éclairs, ce ne fût pas possible. Nous y sommes montés après, Catia nous ayant rejoint et avons eu droit au crépuscule.

Avant le couché de soleil, vue sur la gare.
Après le coucher de soleil, vue sur la ville.

Température agréable à Leipzig.

Aujourd’hui nous avons eu jusqu’à 27 degrés à Leipzig. Même avec quelques séquences de vent, un peu de nuages et quelques gouttes, cela reste une journée agréable. Mais ce ne va pas durer. D’ici mercredi on retrouvera la pluie et 20 degrés.

Pour bien commencer la journée, un peu d’humour de rue.

En face de notre hôtel se trouve l’église St Thomas, dans laquelle J-S Bach était chantre et jouait de l’orgue. D’ailleurs sa tombe y a été transférée en 1950 en raison des dégâts de la guerre sur une autre église. Catia a participé à la messe ce matin. Messe protestante…

La statue devant l’église.
Le chœur de l’église avec la tombe.

En face de l’église, une banque dont on se demande si elle est décorée à la feuille d’or.

L’ancien hôtel de ville avec une immense place pavée. on se demande pourquoi ils ont construit un nouveau édifice.

Encore un dimanche en Allemagne. Tout est fermé en centre ville à part les restaurants et les boulangeries. Avec l’avantage de pouvoir photographier les passagers, et il y en a, avec pratiquement personne dans le champ.

Le passage dans lequel se trouve l’Auerbachskeller, un resto connu puisque Goethe s’est inspiré de cet endroit dans quelques scènes son opéra Faust. A noter le tapis violet foncé.
Le détail d’un autre passage.

Une autre église St Nicolas dans laquelle deux Brumisateurs rafraîchissent les fidèles. A moins que cela soit pour l’église elle-même.

Nous sommes allés ensuite un peu en périphérie dans un Biergarten nommé « Herr KAUZIG. Moment agréable car peu fréquenté, donc tranquille.

Photo tirée de Google.

Puis direction le panomètre. Une ancienne tour à gaz transformée en espace d’exposition. Nous ne savions pas qu’il traitait du 11/9 et de ses conséquences. Une belle surprise.

Le bâtiment depuis l’extérieur.
A l’intérieur au centre un immense panorama des tours jumelles que l’on imagine 5’ avant le drame. On se prépare donc sachant que l’inévitable va arriver.
A l’intérieur sur le cercle autour du panorama, différents témoignages sur le développement des représailles américaines.

Pour finir, nous nous sommes rendus au monument de « la bataille des nations ». Mémorial sur cette bataille de 1813. Comme les allemands ont la fâcheuse habitude de fermer musée et autres lieux à 18 heures, nous avons décidé de reporter la visite du bâtiment à demain.

Un preview en attendant le reste.

En rentrant, petit clin d’œil à Francine avec l’enseigne mdr. Ici cela fait référence « Mitteldeutsche Rundfunk ».

A côté l’université dont la façade rappelle furieusement une église.

Pour terminer, un message de rue.

Arrivée à Leipzig.

Journée de transition entre Hambourg et Leipzig. A l’arrivée, les explications au Check Inn de l’hôtel nous ont fait comprendre que c’est une petite ville comparée aux deux autres.

Notre première tâche fût de laver les habits pour garantir la fin des vacances.

Machines professionnelles et efficaces.

Pour y arriver, nous avons traversé le centre ville (touristique) qui est effectivement assez condensé. Nous sommes tombés sur un concert « messe » à la place du nouvel hôtel de ville.

Fréquentation moyenne et beaucoup d’enthousiasme.

En début de soirée nous avons mangé sur cette place dans un bistro appelé « Ratskeller », la salle étant située dans les caves de l’hôtel de ville. Les tables et parasols entouraient la fontaine. Ce qui est dommage pour elle.

Un tartare original à mélanger soi-même. Les garçons ont vraiment apprécié leur plat et le bistro est sur la Top-liste des vacances.
La fontaine du joueur de flûte dans un cadrage influencé par les parasols.

J’ai fait d’autres photos de notre tour mais je les publierai dans les prochains jours.

Dernier jour à Hambourg.

Pour ce dernier jour nous avons visité en petit comité, Timo et moi, le musée international maritime. Je pensais y trouver une exposition sur le trafic actuel et sa complexité. Ce ne fût pas le cas.

Le musée est très axé sur le passé et aussi très statique avec beaucoup de maquettes et d’explications écrites. Bref, nous sommes ressortis déçus.

Des murs entiers de modèles réduits. Pour les fans, une mine d’or. Pour les autres un peu beaucoup.
Une maquette intéressante sur le port d’Hambourg.
Sections naufrages. De quel bateau s’agit-il?
Section paquebots. Le dernier né: 90% des cabines avec vue extérieure et 80% avec balcon.

Après le dîner, toute la famille a visité le philharmonique de l’Elbe. Ce fût le hit du séjour. Il est vrai que le bâtiment a coûté 10 fois plus cher que budgété mais il vraiment époustouflant. Surtout la salle de concert principale. A tel point qu’Elias et moi avons pensé la même chose: il faudrait revenir pour y écouter un concert.

On croirait un tableau. C’est la ville en arrière plan du foyer de la petite salle.
Comme on ne pouvait pas prendre de photos de la salle. J’ai piqué celle-là de Google.

Les sièges sont placés tout autour de la scène. Aucun ne se trouve à plus de 30 mètres. Au fond légèrement sur la droite, vous voyez un orgue. Le bâtiment a été construit alors que le reste de l’île n’avait que des entrepôts. Aujourd’hui il entouré d’immeubles modernes.

La partie basse était un entrepôt. La partie a été ajoutée. Elle a nécessité la mise en place de piliers répartissant le poids sans s’appuyer sur la partie basse.

Les deux salles de concert n’occupent que l’espace central du bâtiment. Il y a encore d’un côté un hôtel et de l’autre une quarantaine d’appartements. La partie médiane appelée Plaza est ouverte au public.

Justement en fin de visite, nous avons visité le Plaza.
Portes ondulées comme une partie des fenêtres pour le rappel de la mer et des vagues. Et effet de transparence derrière Timo on voit l’autre partie de la ville.

Nous étions en route pour la dernière visite lorsque Catia s’est rendue compte qu’elle avait oublié sa banane (celle avec le porte-monnaie et le téléphone) au Philharmonique. Coup de frayeur mais heureusement de courte durée. Une bonne âme l’avait rapportée à la sécurité.

Le dernier périple nous a amené en périphérie de la ville dans un coin nommé Blankenese et son quartier des escaliers qui relient les différentes rues du haut à la plage du bord de l’Elbe.

La vue donne une idée que ce coin ressemble un peu à la Goldküste de Zürich. C’est un quartier riche.
On pouvait apercevoir de l’autre côté, l’usine Airbus avec sa piste d’atterrissage. Cela nous a permis il y a deux jours de voir un avion Béluga en phase d’atterrissage survoler la ville.

Nous avons soupé dans ce quartier avant de revenir à l’hôtel. Nous nous sommes mis à l’intérieur en raison du vent frais. Mais Hambourg est proche de ses voisins Wikings et toutes les portes coulissantes reliant la terrasse étaient ouvertes. Ici l’été doit commencer à 13 degrés. Enfin pour une fois la pluie nous a sauvé. Pour éviter l’eau à l’intérieur, les surfaces ont été fermées.

Demain départ pour Leipzig.

Le Labskaus de Hambourg.

Vous vous demandez pourquoi ce titre. Cela viendra!

Ça c’est vrai.

La vérité vrai d’une affiche trouvée dans le métro en fin de journée. Si l’après-midi fut ensoleillée, le matin il a plu plusieurs fois entre les pauses généreuses de soleil. Il a fallu donc être très rapide dans les enchaînements.

Pour nous rendre sur le lieu de notre 1ère visité, nous avons utilisé la navette fluviale. Durant ce trajet, nous avons vu les acrobates pendus sur la façade du Philharmoniker pour la nettoyer.

Un ballet très ordonné.

Arrivés à destination, nous avons visité un ancien sous-marin soviétique de la guerre froide, mis en service en 1976. Nous avons pu profiter d’une guide pour mieux comprendre la vie à bord. Les équipages de 84 hommes restaient 90 jours à bord puis 90 jours à terre. Ils dormaient pratiquement à leur poste de travail en alternance par durée de 12 heures. Il y avait une toilette/douche pour l’équipage et une pour les officiers. Dans certains endroits, il faisait 40 degrés à cause des moteurs diesel. L’équipage recruté mesurait entre 150 et 168 cm à cause de l’espace restreint. Un lit mesurait 150 cm. Il fallait vraiment être solide.

Le but du sous-marin était d’espionner les côtes américaines et de rassembler des renseignements.

Heureusement, il a plu pendant que l’on attendait le guide et durant la visite. Cela faisait deux averses de moins à gérer.
Une transverse.
Le poste de commande. Le réel, pas celui des films.
La commande de plongée.
Petit au revoir avant de sortir.

Pour le repas, nous sommes retournés dans le mini quartier ancien dans un petit restaurant servant du Labskaus, un plat typique de Hambourg. Il est composé cornichons et betteraves marinées. D’une tranche de poisson marinée, d’une purée de pommes de terre mixée avec du bœuf et de la betterave ainsi que deux œufs au plat posés dessus.

Exceptionnellement, une photo de plat.

Les trois personnes ayant choisi ce plat, s’en souviendront longtemps. J’ai tout mangé mais c’était vraiment spécial.

Sur le chemin du restaurant, nous avons traversé le campus de rtl où les employés demandaient de les aider à sauver leur job.

Une manière d’attirer l’attention.

L’après-midi Elias est rentré reposer son dos à l’hôtel. Pendant ce temps, nous avons fait le tour du lac « Aussenalter » avec des vélos de la ville.

Robustes et faciles à manœuvrer.
Au fond se trouve l’hôtel de ville.
Une statue sur la place.

Puis nous avons profité de jeux d’eau dans le parc « Planten un Blomen ». Ils étaient moins spectaculaires qu’à Budapest.

Rivière artificielle a l’entrée du parc.
Malheureusement les jets étaient statiques.

Puis sortie du parc en direction de l’espace d’expositions où se trouve une tour dont le restaurant tournant est aussi malheureusement fermé.

Une bizarrerie que cet ancien édifice intégré dans les nouvelles halles de l’espace d’expositions.

Pas de canicule à Hambourg.

Non, il n’y a pas de canicule à Hambourg et c’est sûrement mieux comme ça. Le temps est très changeant. En une journée on peut avoir un beau soleil et de la chaleur, des nuages plus ou moins denses et du vent ainsi que des épisodes de pluie heureusement pas très longs. Il faut donc juste gérer une, deux, trois couches et un parapluie.

Ce matin nous avons traversé le tunnel piétons/vélos qui passe sous l’Elbe et relie la ville et la zone portuaire sud. Long de 420 mètres et creusé au début des années 1900 pour garantir l’accès aux travailleurs sans perturber le trafic du canal avec des navettes transversales.

Pour descendre on peut utiliser les escaliers ou l’un des quatre montes-charges.
Précurseurs de la mobilité douce.
L’édifice rond à gauche couvre le puits d’accès

Ensuite retour en centre ville pour continuer la visite. Nous sommes tombés sur une démonstration de Greenpeace sur les changements climatiques et une protestation des étudiants en médecine qui voulait une protection durant leurs études. Et nous avons vu une réplique du jet d’eau de Genève en plus petit.

Nous sommes ensuite passés par l’église St Jacob construite en 1340 puis développée et détruite durant la guerre. Puis reconstruite.

Vue extérieure.
On pourrait croire que les murs ont été peints à la chaux comme dans les anciennes écuries. Surtout à l’entrée qui montre des dégâts dûs à l’humidité.
On peut même réserver sa place pour la messe. 😉

Nous avons ensuite remonté la rue commerciale standard et pour embêter mes jeunes qui regardent les magasins selon les marques, j’ai proposé d’aller voir s’ils voulaient acheter un vêtement chez Peek& Cloppenburg sachant qu’aucun Suisse ne retiendrait ce nom. On a bien fait, j’ai pu acheter un gilet en réduction. Mais ce qui est effarant, c’est de voir que les marques ne se cachent plus de pratiquer des prix différenciés selon les pays.

On peut constater que le prix suisse est 40 francs en dessus.

Cette rue nous amenée à la gare principale que nous avons pu admirer cette fois. Notamment son immense toit verrière. Nous avons profité pour y manger dans un restaurant dédié au cochon. J’ai pris une Schnitzel calzone.

Je ne pense pas avoir vu en Suisse un toit aussi haut.
Le couloir intérieur.

L’après-midi a été consacrée à visiter le musée d’art qui est immense (pour moi). Je suis conscient qu’il faut plusieurs jours pour visiter le Louvre. Nous avons bien apprécié les peintures exposées. Sauf Catia qui est restée au coin café. Le musée avait aussi une partie contemporaine qui m’a confirmé que j’étais imperméable à cet art.

Le majestueux tableau d’entrée de l’exposition.
On croirait voir dans un miroir, mais c’est un vrai dédale de salles.
De l’art un peu plus moderne mais qui reste acceptable. « l’homme cactus » et en arrière plan « la révolution des viaducs » de Paul Klee.
Ça c’est de l’art moderne. Cela s’appelle « paquet de chips ».

Comme Elias a de nouveau mal au dos. Nous ferons probablement demain un programme différencié.

Hambourg Altona.

Nom du quartier où nous nous sommes rendus ce matin pour démarrer notre journée au petit bonheur la chance. L’idée était de voir la gare qui aurait dû être ornée d’une belle marquise en verre. Mais ce n’était pas le cas.

Après le déjeuner nous avons d’abord revisité le quartier de l’hôtel. Je voulais prendre quelques photos de cette gentrification consistant à reconstruire toutes les anciennes parties industrielles.

Un nouvel immeuble à côté de l’hôtel.
Un autre immeuble dont Timo n’apprécie pas le Design.

Après avoir passé Altona, nous sommes ensuite allés vers l’Elbe. Hambourg étant une ville d’eau.

Des docks et encore des docks.

Nous avons profité des bateaux navettes inclus dans les transports publics pour nous déplacer le long de la rivière. Durant ce temps, nous avons profité du déplacement de quelques portes conteneurs.

Cet immeuble privé laisse néanmoins la possibilité aux touristes de montrer sur son toit. Il imite la silhouette d’un bateau.

Nous avons traversé un parc et rejoint l’église de St-Michel et sa tour avec une vision panoramique à 106 mètres de hauteur et 470 marches. Cela nous a permis de nous remettre en mémoire qu’Hambourg avait durement été touchée lors de la guerre. Le clocher était accessible parce que un ancien citoyen avait versé 4 millions de deutschmarks pour sa restauration.

Une photo rappelant l’état de la ville après les bombardements.
En regardant cette photo, on se rend compte qu’il ne reste que quelques monuments historiques. Donc inutile de vouloir visiter la ville.

De ce constat, nous avons changé notre approche pour visiter Hambourg.

Un petit clin d’œil à cette vente de vin de messe. Ah ah!

En sortant Catia a voulu absolument nous faire voir un ancien quartier de Hambourg. Cela nous a d’abord fait rigoler.

La façade.

Avant de nous rendre compte qu’il y avait une cour intérieure.

L’entrée
La cour.

Puis déplacement en métro direction l’Hôtel-de-ville. Un édifice imposant reconstruit vers la des années 1800. On se demande pourquoi on se devait encore d’ériger une tour imposante à il y a à peine 150 ans.

Vue depuis la place.
Vue depuis la cour intérieure.

Pour le souper nous sommes allés dans un restaurant japonais assez stylé et des bons plats.

Le mariage des cultures. nous étions tôt, raison pour lesquelles les tables voisines n’étaient pas encore occupées. Cela c’est rempli ensuite.
Timo sur le chemin du retour.

Hambourg, la ville.

Nous sommes arrivés vers 15 heures à Hambourg et après avoir lavé une partie des habits, nous avons sans avoir quitté le quartier déjà commencé à découvrir la ville.

D’abord par un tour en bateau dans les canaux puis par la visite du « Miniatur Wunderland ». Le plus marrant dans le tour en bateau, c’est que Catia ne comprenait pas les explications du conducteur. Parlait-il trop vite? Avait-il l’accent? Ou les deux? Pour le reste quelques photos valent mieux que mille mots.

Notre hôtel se trouve derrière la forêt de grues. Le coin en question est en train d’être transformé vitesse grand V.

En parlant d’hôtel celui-ci diffère des autres par son style. Par exemple un container attenant à la réception à été transformé en salle de séance. Et les chambres avec deux lits sont équipées de lits superposés.

La preuve.
C’est Timo qui dort dessus.

Dans notre quartier se trouve également le philharmonique de l’Elbe qui est malheureusement en vacances. Donc impossible d’aller écouter un concert avant mi-août.

Par contre il est toujours visible.
J’aurais pu mettre plein de photos. Je me contente de celle-ci. Notre bateau arrive à peu près à la moitié de la ligne rouge du coco.
Voilà.

Après le bateau, visité d’une immense exposition de modèles réduits. De trains principalement mais aussi de bateaux et d’avions. Pour cette dernière partie, les fondateurs ont trouvé un moyen mécanique de faire décoller et atterrir ceux-ci. Avec le son en plus. Ils ont aussi eu la bonne idée d’alterner les séquences jour/nuit avec une bonne maîtrise du changement de luminosité. Une sacrée prouesse dans l’ensemble. Nous sommes entrés vers 20h30 et sommes ressortis après minuit.

Les bateaux bougent avec les vagues.

La section suisse est immense avec les chemins de fer de montagne. Il est difficile de voir que le modèle a une hauteur de deux étages.

La section avions.

Il est une heure dix du matin. Il est temps de dormir. Demain réveil une heure plus tard. Une petite dernière. Voilà ce que l’on trouve en face de l’hôtel. je crois que je vais en installer aussi.

Dernier jour à Cologne.

Le jour pour faire tout ce que l’on voulait faire mais que l’on avait pas encore fait.

A commencer par le musée du chocolat qui se trouve à côté de l’hôtel. Pour éviter la grande foule des familles et les files d’attente nous y sommes allés directement à l’ouverture avec des billets achetés online. Ainsi nous étions dans les 1ers à entrer.

Un vrai arbre à cacao.

Le contenu était assez intéressant et relativement interactif. Il ne se concentrait pas exclusivement sur la fabrication mais aussi sur le contexte de production.

Par exemple avec une analyse du cercle de la pauvreté.
Bien sûr la fabrication était montrée avec à la fin la fontaine de chocolat.

Nous sommes allés ensuite au jardin botanique pour y pique-niquer. C’était un souhait ardent de Catia. Nous l’avons visité également.

Le parc principal.
La cascade d’eau.

Puis visite de la rue des vestiges romains. Plusieurs murs plus ou moins d’époque. Ainsi qu’une tour d’origine préservée car ayant été intégré dans un couvent.

Bon celui là a été refait. Ce que l’on ne voit pas ce sont les minis terrains de foot en dessous et le parc avec buveurs de bière à côté. Ce qu’Elias appelle “la vrai ville”.
L’ancienne tour.
Un fragment d’enceinte.

En passant dans le quartier, nous entrés dans la basilique St-Géréon. Fait particulier, il y a trois niveaux dans l’Eglise reliés par des escaliers. Puis presqu’à côté un quartier récent avec une statue d’éléphant.

La vue depuis l’entrée. Au fond une nef ancienne protégée par capteurs.
Le nouveau quartier.
Avec un chalumeau, une petite grue et un pont de camionnette, on aurait pu le ramener pour thé Francine’s Collection.

En suivant les ruines, nous sommes arrivés au Dôme (appelé aussi cathédrale de Cologne) dans lequel nous sommes entrés cette fois. Je n’ai pas fait de photo car seule la hauteur est impressionnante. Au niveau déco c’est par contre basique.

Par contre un petit selfie dehors.

Nous avons profité d’être prêts de la gare pour marcher sur le côté gauche du pont. Ce fut une grande chance car nous avons enfin trouvé l’endroit où se tenait cette fameuse “Bierbörse” que les locaux ne connaissaient pas. Elle se trouvait à gauche du pont le long du Rhin.

Dommage que nous l’ayons trouvé que le dernier jour, sinon nous aurions pu y venir trois fois, car il y avait vraiment 40 brasseurs.

Demain départ pour Hamburg. Et un petit dernier de Cologne:

On se demande pourquoi il y a une auto dorée avec des ailes posée sur la tour du musée de la ville de Cologne. Comme il est fermé pour rénovation, nous n’avons pas pu le demander.

Une journée humide.

Un des mots du jour de la boulangerie où nous prenons notre petit-déjeuner.

La météo est une affaire de spécialistes. Certaines Apps comme celle d’Apple ne le sont pas. Celle sur mon téléphone prédisait une bruine vers 17h00 et je l’ai crû. Celle de Timo qui indiquait une pluie constante depuis le matin jusqu’en après-midi avait raison. Nous avons donc adapté le programme et visité des musées.

Mais pour y aller, nous avons pris les transports publics pour être à l’abri. Cela nous a donné l’occasion de traverser le pont ferroviaire avec un ICE. Durée 3’

Pas beaucoup de touristes à pied par ce temps.

Sur le parvis de la gare nous sommes tombés par hasard sur une manifestation d’extrême droite (30 personnes) dont le leader indiquait par haut-parleur que leur raisonnement contre les étrangers était factuel et d’une contre-manifestation de gauche qui leur répondait par haut-parleur qu’on ne devait jamais parler avec eux.

Et pendant ce temps des touristes prenant le dôme en photo.

C’est à ce moment que nous avons vu que le musée de l’histoire romaine avait déménagé à Neumarkt, soit trois stations de l’hôtel dans l’autre sens. Catia s’est donc imaginée visiter le dôme, mais la file d’attente sous la pluie nous a vite convaincu de quand même aller au musée.

L’exposition était intéressante dans les descriptions mais très statique. Raison pour laquelle je n’ai pas pris de photo.

L’après-midi restant pluvieuse, nous nous sommes dirigés vers le musée du chocolat, mais devant une nouvelle file d’attente nous avons opté pour le musée voisin des jeux olympiques.

Un musée un peu plus interactif. Ici quelques mouvements de gym.
Plus on pédale vite, plus on produit de vent via le ventilateur.

Avec Timo on a soulevé une haltère de 70 kilos à deux. Avec les garçons, nous avons également testé notre souplesse jambes tendues et en sautant.

Le soir après le repas, nous avons visité la « Bierbörse » se tenant durant le week-end. (Ce que nous croyions être la manifestation, voir article ci-dessus). L’affiche disait que 40 producteurs de bière tenait leur stand dans des « Biergarten ». En fait, il s’agissait toujours du même type de bière la « Kölchen ». Un peu décevant. Nous avons donc seulement flané dans les rues de la vieille ville. Au moment où nous voulions repasser sur le pont ferroviaire du côté gauche cette fois, des gouttes d’eau sont à nouveau tombées. Nous avons battu en retraite et sommes retournés à l’hôtel.

La ceinture de Cologne.

1ère photo d’un jour pour contenter Francine.

Elias avec ses lunettes de soleil. (C’est le gars sur la droite).

Nous sommes allés aux bains thermaux en passant par le pont ferroviaire. Du côté où les touristes se trouvent. C’est normal, il amène directement au dôme. Un pont constitué de trois sections a deux voies.

Travaux de maintenance ce matin.
Les traces de la mode des cadenas qui ont débordé sur le domaine ferroviaire.
La chance d’avoir différents moyens de transport sur une même photo.

Dans les bains thermaux, pas de photo. Sinon on te sort par la peau du cou. Nous voulions rester 4 heures sur la base des photos du site, mais vu la réalité plus petite, nous avons opté finalement pour le forfait de deux heures. A noter qu’Elias qui un mal récurrent au dos, dû à la gym, s’est froissé un muscle.

Pour changer de rive, nous avons utilisé un téléphérique urbain enjambant le pont du zoo.

Timo a réussi un photo « recto verso »
Vue du Rhin.

Après le repas direction la ceinture du centre ville pour visiter le quartier d’Ehrenfeld dans lequel des graphitis sur les murs sont connus. Le terme de ceinture provient du nombre d’arrêts de tram contenant ce nom. La ligne tournant autour du centre de la ville. Je n’ai aucune photo car je n’ai trouvé de vraiment spécial.

Puis visite du cimetière de Melaten ou appartement des gens célèbres son enterrés. Je n’ai rien vu sur Marilyn Monroe ou Carry Grant. Par contre Francine, on pourrait changer le règlement de la commune de Porsel. Voir les photos.

L’allée centrale du cimetière. Il y en a encore quatre de chaque côté.
Exemple d’une grande tombe.
Exemple de tombe oubliée. Si vous regardez à gauche dans la végétation, vous verrez deux pierres tombales.
Les plus vieilles tombés datant de la guerre de 1866.
Une des plus récentes avec code QR. Le lien si cela vous intéresse
https://8qr.de/nikuta/
Le clou du cimetière, arrosoirs avec antivol. ????
Lorsque l’on sort des sentiers battus, on voit des choses spéciales.

Le centre ville de Cologne.

Nous avons commencé la journée par une visite de la petite presqu’île sur le Rhin. Celle qui se trouve juste en face de l’hôtel. Trois immeubles de forme particulière et typiques de la ville s’y trouvent.

Deux immeubles abritent des bureaux.
Le troisième des appartements.

Cette presqu’île servait de port et abritait également des dépôts et une douane qui ont été transformés depuis.

Gentrification de cette partie de la ville.
Bien sûr on y voit aussi le Rhin et ses péniches.

Nous sommes passés ensuite près d’une église enserrée dans un quartier d’habitation.

Malheureusement, elle n’était ouverte que depuis midi. A noter devant la petite statue sur la grande colonne.

Nous avons ensuite visité le musée Ludwig des beaux arts. Il abrite actuellement une expo dédiée aux artistes ukrainiens. Je n’ai pas toujours compris l’art. Mais j’essaie.

Un tableau bleu de Cologne. D’après Elias, il est très difficile d’avoir une couleur uniforme.
Pour comparaison, un tableau rouge du MCBA de Lausanne l’année passée.

Bien sûr, il y’a avait plein d’autres œuvres, dont certaines compréhensibles pour moi. Depuis la terrasse du musée, nous avions une belle vue sur le dôme de Cologne.

Nous sommes montés sur une des tours. 500 escaliers!
Vue de la tour. A gauche le début de la gare principale et en perspective le pont ferroviaire.
La confirmation que l’église vue le matin se trouve bien dans un quartier dense.

En voulant visiter la zone piétonne de ce que nous pensions être la vieille ville, nous sommes tombés dans les rues marchandes. Donc changement de programme et un peu de shopping. Après plusieurs magasins et un peu de temps… Elias a enfin trouvé une paire de lunettes de soleil alliant le look et le prix.

Petit air de Londres, la hauteur en moins, pour cette échoppe d’habits.
Une excentricité pour cette autre enseigne.

Tout ce tour ayant été effectué à pieds, nous avons juste eu la force de passer dans le quartier des bistrots pour souper avant de rentrer à l’hôtel. Ça fait du bien de pouvoir s’asseoir!

Ah oui, j’avais presque oublié le plus important. Il soufflait assez fort aujourd’hui. A presque regretter d’avoir mis des shorts et un t-shirt durant la journée. Heureusement que le soleil est revenu en fin de journée.