Double frayeur.

Entre hier soir et ce matin, j’ai eu droit à une double frayeur.

Tout d’abord celle d’hier. En voulant me connecter sur le blog via le serveur (thuerler.ch), je n’ai plus trouvé le lien pour arriver sur le blog. Et je n’avais aucune idée comment y arriver autrement, car jamais essayé.

J’ai tout d’abord essayé vainement de le chercher puis de ré-installer l’application, sans succès. C’est seulement ensuite en contrôlant que je n’avais pas écrasé le blog existant avec mes manipulations que j’ai constaté qu’il y avait un Login directement depuis la page. Après avoir réinitialisé le mot de passe que je ne connaissait pas, je peux enfin écrire.

Donc la journée d’hier s’est déroulée à Carini. D’abord nous avons déposé Alice chez une amie avec qui elle correspondait par téléphone. Catia qui d’abord était inquiète (je ne connais pas ces gens) a été tout de suite conquise lorsque le père de l’amie a parlé de son jardin et du bienfait des légumes. Il a presque fallu l’arracher de l’endroit. Puis achats de souliers et pantalons pour Timo et Elias. Sur un pantalon est resté l’antivol ce qui le soir a conduit Catia a une discussion intense par téléphone avec le magasin. Elle est tombée sur une tête plus dure que la sienne qui lui disait de simplement revenir au magasin pour l’enlever (1 heure de voiture de Santa Ninfa) ou de passer juste avant d’aller à l’aéroport vers 7h30 du matin, elle serait sur place (d’après les cousins, pas très réaliste). Nous avons alors arraché l’antivol avec des pinces et tenailles.

Nous sommes allés après chez la zia Fina. C’est là que j’ai commencé à suer en me rappelant que cette année, j’’avais une voiture longue (laguna – Break) et que sa rue est étroite. C’est toujours une horreur pour tourner en haut. Je voulais faire des photos (mais j’ai oublié) alors voici des prises de vues google.


Entrée dans la rue, virage à angle droit en montée.


En principe, il y a toujours des voitures garées.


Arrivée devant le portail. C’est ici que l’on tourne.

Nous avons à nouveau mangé bien et assez.

La deuxième frayeur est venue ce matin lorsqu’au contrôle des bagages, le ticket d’embarquement sur mon iPhone montrait la date du 22 octobre. Bien sûr il n’est pas valable au Scan effectué. Et moi de douter!!! Avais-je par hasard réservé sans m’en rendre compte le vol pour le dimanche au lieu du samedi?

C’est en se rendant au guichet d’Alitalia pour éclaircir le cas que j’ai eu l’idée de regarder la copie PDF et de me rendre compte que la date samedi 21 octobre y était inscrite. Nous sommes donc retournés au contrôle bagage et le Scan des documents sur iPad a fonctionné. Après quelques recherches supplémentaires sur mon téléphone, je me suis enfin rendu compte que j’avais dans l’application encore le jeu de cartes d’embarquement de l’année dernière. Même vol, mêmes heures, même destination. Seuls le numéro des sièges et la date samedi 22 octobre 2017 changeaient. Quelle chance…………

Bon nous sommes à Milan et allons prendre le train avec la moitié des billets nécessaires. Croisons les doigts.

Complément, dans les trains suisses, compréhension des contrôleurs pour l’oubli des cartes des enfants. La contrôleuse entre Brig et Lausanne a même parlé de « cordonniers les plus mal chaussés ». Francine cela te dit quelque chose? 😉

A part cela, mes enfants te donnent un conseil. Il ne faut pas mettre mdr et la maxime « ce sont les cordonniers les plus mal chaussés » dans la même phrase. Au jour d’aujourd’hui cela ne passe plus.

La diète.

Aujourd’hui nous avons mangé « pauvre », expression sicilienne pour dire qu’il y avait peu dans l’assiette.

Nous avons réussi à ne commander qu’un plat chacun.
« Fish & Chips » pour les enfants (pas très italien). Assiette de verdure grillée pour Catia et thon grillé avec salade pour moi.

Nous étions à Selinunte.  Ambiance d’été. Il paraît que c’est la meilleure semaine de ce mois.

Sur le port pour un fois, quelque chose de bien fait et surtout propre.

Puis nous sommes allés chez Antonella, une autre cousine de Catia. Nous avons parlé de toues les belles choses qui se passent en Sicile:
Les 40 degrés du mois d’août. Même les habitants d’ici ont souffert. Puis des tremblements de terre qui ont lieu depuis quelques jours dans La région. Aujourd’hui même, la fille d’Antonella a du sortir dans la cour de son lycée suite à une secousse (ressentie apparemment seulement par le sismographe). Mais depuis l’année passée, le gouvernement ne prend plus de risques.
Puis de la crise en Sicile et de sa fille qui va d’ici peu devoir chercher du travail.
Puis du fait qu’elle ne parle plus avec son frère suite à un différent.
Nous avons fait le plein d’optimisme.

Ce soir nous avons réussi à convaincre la zia de manger « maigre ». Seulement quelques saucisses de Santa Ninfa, de la courge au four (ça aide vraiment à manger peu) et de la verdure cuite à la « Catia ».  À la fin des raisins des Pouilles. Parfait! Pour aller au lit avec le ventre reposé….

Nous avons aussi parlé des tremblements de terre et des secousses enregistrées cette dernière semaine. Preuve qu’ils inquiètent quand même. La zia nous a raconté l’épisode de 1968 qui avait détruit une bonne partie de la ville.

Les bains thermaux.

Hier pour le repas, nous sommes retournés dans un restaurant particulier. Situé dans une ancienne maison de maître en dehors de la ville. À présent, à part le restaurant, il y a des chambres d’hôtes et des écuries à chevaux.

Pour les photos, voir;

http://www.castellodirampinzeri.com

Nous avons pris des portions pour petits. Par exemple, les antipastis pour deux personnes auraient pu suffire aux cinq. Olives, caponata, jambon, fromage, diverses vendues avec de la saucisse, du parmesan, des miettes de pain, etc.

Nous avons tout de même testé la pâte aux champignons, respectivement au ragoût de porc. Puis diverses viandes grillées.

Pour la digestion, nous sommes allés avec une cousine de Catia, sa famille et la famille d’un collègue de travail hollandais aux bains thermaux.

Le soir, pizza dans un restaurant rustique situé à proximité tout en regardant la partie de Juventus contre Lisbonne. Benedetto, mari d’Helena (cousine) est un fan absolu. La rencontre fût multilingue, français, italien, allemand, anglais.

Vous voyez, on mange bien ici. La zia Vincenzina vous invite volontiers en Sicile.

Les souvenirs.

Nous sommes retournés ce matin dans la maison de la grand-mère à Catia. Ici à Santa Ninfa, les maisons sont difficiles à louer, encore plus à vendre. Dans l’appartement, rien n’a changé. Les meubles sont toujours à leur place.

Les enfants ont feuilleté les albums présents dans le salon. J’en ai profité pour prendre une photo de deux photos qui font remonter les souvenirs.


Probablement une des première photo que j’ai prise lorsque j’ai connu Catia.


Une photo prise par un photographe de Santa Ninfa avec Elias.

L’après-midi, nous sommes allés à Tre Fontane voir la plage où nous avions l’habitude de nous baigner l’été. En automne, malgré l’agréable température de 24 degrés, elle a un autre visage. Personne à part un ou deux pécheurs.


En agrandissant, on voit à gauche de l’arbustre, les silhouettes de la famille.


Un autre visage des plages siciliennes.

Pour manger nous sommes tout le temps « fourrés » chez la zia Vincenzina. À midi, la pâte au pesto genovese ou sicilien. Ce soir, le pain à l’huile d’olive, origan et anchois. Et le dessert d’ici à se damner; le cannolo.


C’est peut-être l’air d’ici, mais comme il est bon, fait fraîchement devant nous.

J’ai failli oublier d’afficher la photo du zio que Catia a absolument voulu prendre ce matin. Il continue à 72 ans à travailler la vigne et les oliviers.

La récolte des olives.

Ce matin, nous sommes allés voir le « zio Peppucio » à la récolte des olives.


Quel sérieux pour enlever les feuilles dans les bacs.


Un test avec maman.


Timo tout seul.

Les olives seront pressées à 18 degrés et l’huile provisoirement transférée dans des cuves. Cet hiver elle sera mise en bouteille et exportée au outre-Atlantique.

Puis nous sommes allés trouver le cousin de Catia (côté paternel). Le repas préparé était délicieux et très très copieux.

« Antipasti » avec du pain toasté au gorgonzola et ricotta. Caponata (ratatouille), jambon farci. Olives, fromage régional. Assez déjà pour manger. Puis les busiate (pâte sicilienne) au pesto et thon. Saumon au four.

Pourtant dieu sait que j’aime les desserts. Mais je n’ai pas pu manger le tiramisù.

Un petit tour au home pour saluer l’oncle de Catia. Il aura 90 ans en juin prochain et pense qu’il pourrait encore conduire, parce qu’il a encore des réflexes. Son fils n’était pas du tout d’accord.

À présent nous sommes de retour chez la zia Vincenzina. Je les regarde manger. Je n’ai toujours pas faim.

J’allais oublier. (Sans commentaire).

Un départ mouvementé.

On a beau être allés en Sicile beaucoup, beaucoup de fois, tous les voyages ne se ressemblent pas. Cette année, nous avons innové. Entre Elias, Alice et Timo, tous ont contribué à faire de ce voyage une aventure.

Tout d’abord Elias qui non seulement a donné son attestation du gymnase si tard qu’il n’a pas été possible d’obtenir pour lui un billet de libre circulation sur les trains italiens, mais également à mis à la poubelle sa carte de demi-tarif sur les réseaux européens juste parce qu’il pensait qu’elle n’était valable « que » pour Berlin.

Ensuite Alice et Timo qui nous ont annoncé dans le train, la première qu’elle avait posé son abonnement général CFF sur le rebord de la fenêtre pour que nous le prenions, le deuxième qu’il avait oublié sa carte demi-tarif CFF dans sa chambre.

Heureusement qu’il y avait Acacio et Bruno avec nous dans le train pour Lausanne (ils partaient sur Porto). Cela a évité un étranglement collectif.

Bon, sur Suisse aucun contrôle dans le train. Sur Italie une compréhension pour la situation. Donc pour l’aller OK. On attend le retour.

Une fois à Milan, nous avons mangé du sushi dans un restaurant situé à coté du Dôme. Bon, mais cher, car à la différence de Frankfurt ici pas « all you can eat ». Donc une facture de 144 Euros.

Ci-dessous, deux photos.


Le sourire tout de même.


Façade du centre commercial où nous avons mangé.

Le soir, nous avons mangé chez la « zia ». Voir le What’s app.