De Bologne à Porsel.

Juste avant de partir une petite réflexion sur le fait que dans les 3 appartements loués, nous avons trouvé chaque fois des plaques de cuisson à induction. Si les casseroles ne sont pas adaptées, il suffit d’avoir une pièce ronde métallique adaptée que l’on place entre la plaque et la casserole. En tout cas c’est très efficace.

La vue lors de l’attente sur le quai de Bologne m’a rappelé qu’il y a longtemps, lorsque j’étais venu trouver Catia lors de ses cours d’italien, j’avais dû changer ici pour prendre un train pour Cesena sur la ligne de Rimini. A l’époque il y a avait moins de trains et j’avais dû attendre 70 minutes mon train retardé.

À Milan comme le train avait juste assez d’avance (5’), nous avons pu courir prendre une non-correspondance sur le train d’une heure avant pour Lugano. Pour rappel, la ligne Milan – Domodossola est interrompue jusqu’à fin août pour des travaux. Nous avons donc eu l’occasion de revoir le Tessin ainsi que la ligne de faîte du Gotthard.

Vue sur Melide et le Monte San Salvatore depuis le train.
Ayant sauté le petit-déjeuner, nous nous sommes rattrapés dans le Giruno de Lugano à Lucerne.
D’où nous avons vu l’église d’Emile, de Wassen pardon.

Sur le trajet en direction de Lucerne, nous avons vu encore de beaux coins suisses. Le lac des quatre cantons, le Fronalpstock, le Pilatus.

Après une petite frayeur à Berne en raison d’un problème caténaire, nous voilà en présence du Moléson. C’est-à-dire la maison!

Ceci conclut les vacances d’été 2024.

Bologne.

Seule journée complète sur place en mode cool. On voit que l’on arrive gentiment à saturation des visites de monuments sous un grand soleil. Raison pour laquelle, nous avons pour une fois utilisé le fameux tour en bus pour se rendre compte de ce qui pouvait intéresser.

Grâce à quelques nuages passant en matinée, le tour fut agréable.
En selfie.
Vue sur la ville depuis le bus et surtout du point de vue de l’église San Michele in bosco.
Juste pour démontrer la présence de nuages.

Après le tour d’environ une heure, nous avons pris le temps de voir quelques quelques endroits de plus près. Notamment la chapelle Gilardi près de laquelle on trouve les fameux tombeaux de professeurs reconnus. C’est une particularité à Bologne en raison de son grand et présent universitaire depuis 1’088.

Sur la route de Timo.

Grâce aux explications dans le bus, j’ai compris que la tour penchée penchait depuis sa construction. En effet, par rivalité deux familles ont tenté de construire la plus haute tour. La construction de celle de gauche a été arrêté car elle commençait à pencher.

La deuxième information est que Bologne compte 38 kilomètres de portiques (terme utilisé), je parlerais d’arcades. C’est une partie à cause d’une obligation légale et en partie parce que les commerçants voulaient un endroit à l’abri pour exposer leur marchandise. La loi obligeait une hauteur minimale d’un cheval monté par un homme à haut de forme car les nobles utilisaient ces arcades plutôt que les rues boueuses pour se déplacer.

Une vue en long.
Une des plus anciennes en bois que nous n’avions pas remarqué en passant dessous le jour d’avant.

La dernière explication étant que Bologne était une ville d’eau reliée à l’adriatique. Malheureusement la majorité des canaux a été recouverte dans les dernières décennies. Il reste malgré tout quelques endroits visibles.

Vue depuis une petite fenêtre dans un mur. Cela fait le buzz et crée une file d’attente.
Vue en sens inverse sur la fenêtre.

Elias et Timo sont montés sur la tour de l’horloge. J’aurais bien aimé le faire aussi mais je n’étais pas équipé correctement.

Lorsqu’on choisit le confort des pieds, il n’est pas toujours possible de se déplacer partout.
Photo prise par Timo sur la place.
Une photo prise par Elias sur l’horloge.

Une autre particularité, la coupole de la tour d’Arengo qui renvoi le son d’un angle à l’autre.

Elias échangeant avec Catia.

Pour terminer, un objet aujourd’hui presque anachronique dans une ville.

Eh oui, il existe encore des cabines téléphoniques.

De Naples à Bologne.

Nous sommes passés aujourd’hui du sud au nord. Différence de température, il fait quand même encore 31 degrés et de mentalité, les scooters respectent les cédez le passage et restent même derrière les voitures.

L’entrée sur la place majeure montre à quel point la ville est consciente de son passé plus ou moins récent. De la plaque commémorative de la 1ère guerre mondiale à la récente plaque nommant les victimes des derniers attentats de l’extrême droite dans les années 80.

Particulier est le mur commémorant les résistants de la 2ème guerre mondiale tués. Comme la ville se reflète dans la vitre, j’ai pris un détail.

La place fait office en été de cinéma en plein aire. Nous aurions aimé voir une séance mais avec un film de 150’ démarrant à 21h45. Nous aurions du marcher 30 minutes après minuit pour retourner à l’appartement.

Près de la place se trouve la basilique San Petronio selon Catia, la plus grande d’Europe. Cela voudrait dire plus grande que la basilique Saint Pierre. Je ne sais pas si c’est vrai mais elle effectivement immense. selon Wiki elle est la plus grande au monde fabriquée en briques.

Si vous voyez une tache blanche dans le halo de lumière, c’est une personne.

Dans la basilique se trouve un système pour mesurer le temps nommé « Ligne méridienne » qui était d’une précision unique notamment pour déterminer les solstices.

À midi pile, les soleil pointe toujours sur la ligne. Il se déplace sur l’axe selon le jour de l’année.

Puis déplacement en direction des tours de Bologne. Malheureusement, elles ne peuvent pas être visitées. vous verrez pourquoi.

Eh oui, une des tours est penchée ce qui fait à Elias qu’il ne faut pas engager des italiens pour construire des maisons. Les travaux de consolidation/redressement ? empêchent l’accès.

En raison du mal de dos d’Elias et pour en laisser pour demain, nous avons profité d’une terrasse pour un apéro et d’aller manger un plat du nord la côtelette au jambon de parme et crème de parmesan reggiano. C’était vraiment bon.

Vedi Napoli e poi muori !

Proverbe Napolitain pour dire que Naples est la plus ville. Les cousins siciliens partagent cette vision. Pour ma part, je trouve que c’est une ville intéressante. Mais en bon Suisse, je préfère le charme de Vienne. Cela m’évite ainsi de devoir mourir.

Pour cette dernière journée, Alice, Timo et moi avons visité le quartier situé entre l’appartement et le dôme de Naples qui représente le centre historique. Il y a vingt, celui-ci était évité par les touristes et même certains napolitains. Aujourd’hui, un nid à touristes même si en périphérie on voit à quoi il pouvait ressembler la misère. Pendant ce temps, Elias restait à l’appartement à cause de son dos et pour étudier et Catia allait se faire soigner les pieds chez une podologue. Cf. Un blog de Ljubljana.

Nous avons d’abord visité l’église du nouveau Jésus.

L’église se cache derrière la façade.
La surprise se cache derrière la façade.
Surprise de la surprise, à quoi peuvent servir les plats à cuisiner. Pour l’eau bénite bien sûr.

Nous sommes ensuite passé par la dôme de Naples qui est moins spectaculaire. Seules les les sculptures derrière la nef valent le coup d’œil.

Le musée Jago a constitué une belle surprise. Installé dans une église désaffectée, il expose des œuvres réalisées entre 2017 et aujourd’hui. Comme le dit Alice « enfin un sculpteur encore envie », il n’a que 37 ans.

Il laisse gérer l’endroit par une association de quartier animée par des jeunes motivés. C’est une des façons trouvée pour justement garantir du travail et donner une perspective à la population.

L’église comptait exactement 11 œuvres. Par chance, un tour guidé a démarré au moment où nous arrivions. Cela nous a permis de mieux comprendre les œuvres.

Seule sculpture que l’on peut toucher. Juste parce qu’elle ne plait plus à l’artiste et qu’elle sera re-sculptée sous une autre forme.
Le modèle en plâtre au 2ème plan et qui représente un « David » au féminin servira de base à une sculpture en marbre de 5 mètres de haut qui devrait voir le jour d’ici à 5 ans.

Nous sommes passés ensuite à l’appartement pour récupérer Catia et visiter les sous-sols du quartier espagnol. Ce sont d’anciennes citernes d’eau utilisées depuis l’époque grecque jusqu’à la fin des années 1800 au moment où une épidémie de choléra les condamna. Puis a nouveau durant la 2ème guerre mondiale mais comme abris pour 4´000 habitants. A la fin de la guerre elles furent remplies avec les décombres des maisons, c’était plus rapides, avant la reconstruction.

Comme pour Jago, l’initiative d’un habitant du quartier avec des jeunes à permis de sortir ces décombres à la main et de fonder une association proposant des tours.

Il faut se rendre compte que l’escalier fait 40 mètres de hauteur. A l’origine il n’y a ici qu’un accès à l’eau de 1 mètre par 1 mètre qui a été élargi à 3 pendant la guerre pour y installer les escaliers.
Vue d’un accès à l’eau depuis le bas.

Des galeries étroites avaient été creusées entre les citernes pour faire circuler l’eau. Étroites pour garantir de manière hydraulique un debit minimal. Aujourd’hui, c’est le clou de la visite et le fun de passer dans ces couloirs étroits.

Ce n’est jamais très long. Entre 30 et 50 mètres. C’est par contre amusant de voir un groupe de 30 personnes y passer.
Une vue lorsque l’on est 1er du groupe.

Le soir nous avons profité de visiter l’autre Palais Royal, celui de Naples, à prix réduit, sans Alice qui était avec une copine du coin. Ce Palais Royal est bâti sur le même modèle que celui de Caserta mais plus petit avec seulement trois antichambres avant le trône royal au lieu de cinq. Les pièces sont aussi plus « petites ». J’ai renoncé à prendre d’autres photos des pièces.

La cour du château à 20 heures.
Un petit selfie dans un des nombreux miroirs.
Le détail d’une porte.
La même cour vers 21h15.

Après, nous avons mangé au Gambrinus, un célèbre café du 19ème siècle servant de bonnes pâtisseries. Étonnamment vide à cette heure. Tant mieux pour nous. Nous avions pris des spécialités telles que la « Sfogliatelle » où il « Vesuvio ».

Une vue de la partie fermée de la salle.

C’est ainsi que ce termine notre séjour à Naples. Demain, Alice rentre par avion à la maison pendant que nous ferons un bref arrêt à Bologne.

Reggia di Caserta.

Dernière visite avec la voiture, le Palais Royal de Caserta construit pour les souverains de la maison de Bourbon- Sicile.

Construit par Charles de Bourbon désireux de construire un palais pouvant rivaliser avec celui de son arrière grand-père… Louis XIV à Versailles.

C’est en effet un imposant et magnifique château de 1’200 pièces que nous n’avons heureusement pas toutes visitées ainsi qu’une promenade toute en longueur de 3 kilomètres reliant le château à un jardin anglais ainsi qu’une cascade.

Visite très intéressante des appartements royaux, un raffinement payé par les sujets de sa majesté.

Entrée aux appartements royaux.
Une des nombreuses sculptures.
Les restaurateurs ont choisi de laisser visibles les séquelles de la 2ème guerre mondiale sur les colonnes de la chapelle.
J’aurais pu mettre bien plus de photos mais je me suis limité à la salle du trône.

Cela me permet de faire un détour sur le non-sens italien qui s’exprime ici dans toute sa splendeur. Depuis la gare, il n’y a aucune signalétique pour indiquer le chemin au château. Il n’y a même aucun trottoir ni passage piétons direct. Au retour, nous avons dû enjamber une rambarde et traverser une route pour rejoindre la voiture.

Avant de quitter le château, un petit clin d’œil à Véronique.

Petit aperçu d’une crèche de Noël, tradition napolitaine que les rois avaient repris.

Après le château, nous avons visité les jardins… en vélo électrique. Nous ne nous voyions pas marcher deux fois 40 minutes sous le soleil pour faire l’aller-retour jusqu’au jardin anglais. Avec des vélos électriques, cela fut nettement plus facile. 5€ pour une heure et quart, c’est vraiment donné.

La cascade et les statues.
Une vue en direction du château.
Sur le chemin du retour…

Après avoir rendu la voiture, moment de détente sur la terrasse d’un café près de l’appartement.

Catia nous traités de touristes!

Le soir nous voulions visiter à prix réduit dès 20 heures le Palais Royal de Naples mais apparemment c’est le samedi. On essaiera demain…

Positano.

Pour visiter et surtout voir la côte amafiltaine, nous avons roulé jusqu’à Salerne d’où nous avons pris un ferry en direction de Positano.

Il est vrai que c’est une belle côte mais de mon point de vue surestimée par rapport à d’autres endroits. En tout cas, cela permet aux gens de coin de faire de belles affaires avec la surabondance de touristes.

Par exemple le Spritz qui se paie 4€ à Naples coûte 13€ ici. Deux transats et parasol 60€ alors qu’en Sicile cela tourne autour des 20€ dans les coins normaux.

Les enfants ont profité de faire un tour à Positano malgré les chaleur pendant que les “vieux” allaient à la plage pour se rafraîchir.

Caractéristique de la côte, les pentes abruptes. Ici un coin relativement épargné par les constructions.
Je n’ai pas réussi à déterminer si il y a avait vraiment des escaliers menant à la mer. Si c’est le cas, bonjour la remontée.
Amalfi. Les photos colorisées rendent nettement mieux pour donner un charme supplémentaire.
Autre point de vue avec les habitations cachées sur le haut.
Chemin menant à une plage publique de Positano.
La plage vers 18h00. Avec les falaises, le soleil se cache relativement tôt.

Avec ce déplacement, nous sommes revenus à Naples vers 21h15. Cela m’a permis de constater que contrairement à ce que je pensais, Naples fermait relativement tôt. Le Mc Do près de la gare nettoyait son espace assis déjà à 22h00. Lorsque nous sommes sortis de la station de métro à Toledo vers 23h00, seule encore une sortie était à moitié ouverte. Bizarre!

Le Vésuve et Pompéi.

Grand jour, j’ai pris possession d’une voiture pour 3 jours de visite autour de Naples. Location faite il y a deux mois, avant que je me rende compte qu’aller jusqu’au lieu de tournage du dernier 007 prenait 2h30, ce qui bloquerait une journée entière et que les autres lieux étaient atteignables en transports publics.

Cela me (nous) laisse la joie de rouler dans une partie de la ville. S’il est vrai que la circulation est dense et chaotique, de mon point de vue pas pire qu’à Palerme. Comme d’habitude il faut se méfier des scooters et motos et avoir les yeux autant dans les rétros que devant.

Nous avons essayé de monter au Vésuve en parquant au plus près du sommet pour n’avoir que le dernier kilomètre à faire à pied. Malheureusement, le dernier tronçon de route n’était accessible qu’aux bus des tours-opérateurs. Nous avons quand même eu le plaisir de voir des traces de la dernière coulée de lave de 1944 et d’admirer la vue sur la plaine. À remarquer que le climat plus chaud a fait pousser des arbres alors en qu’en Islande seul le lichen pousse.

La coulée entre les arbres.

Au loin, Naples. Vue du restaurant où une fraîcheur agréable nous attendait.

Prochaine étape, les ruines de Pompéi. Nous avions réservé un tour guidé ce qui fut un bon choix. Nous avons mieux compris l’histoire de la ville et de son état actuel. Cela 300 ans que les fouilles et la restauration ont commencé. Le résultat est impressionnant sachant qu’une couche de cendre volcanique d’une hauteur jusqu’à 7 mètres a recouvert cet endroit.

Le Vésuve en arrière plan du jardin de cette maison de maître.
Avertissement en mosaïque aux visiteurs “attention chien méchant”. Aujourd’hui avec un autocollant c’est plus facile.
Mosaïque d’une autre maison de maître.
La place centrale. En arrière plan, un possible front orageux qui heureusement ne s’est pas réalisé.
Une touriste nous a gentiment proposé de nous prendre en photo. Avant de lui confier le téléphone, nous avons jaugé sa capacité à courir plus vite que nous.
il s’agit du petit théâtre.

Au retour nous avons parqué la voiture dans un parking couvert et surveillé aux portes du centre ville, apparemment c’est mieux même avec une casco complète. cela nous a permis de trouver un restaurant poke bowl. Les enfants avaient envie d’autre chose après près de 10 jours de cuisine italienne.

Naples.

Nous avons commencé ce tour par le quartier des espagnols. Petites ruelles étroites sur le flanc d’une colline. Dans une des ruelles, se trouve un des sanctuaires à la gloire de Diego Maradona. Certains, comme le mari d’une des cousines de Catia se font tatouer son portrait sur le mollet par exemple. C’est comme cela que l’on reconnaît un napolitain.

Sur le haut, on devine un château.
Trouvé dans une des rues.

Un peu plus haut, sur un replat, j’ai profité de prendre en photo l’immeuble dans lequel nous logeons au 8ème étage. L’appartement comporte trois chambres et est spacieux. C’est la 1ère fois que je trouve un bain à remous dans ma chambre. En tout cas, c’est un bon point de repère dans la ville.

On ne peut pas se tromper.
Lit, baignoire.

Nous avons fait le reste de la montée avec un funiculaire. Au sommet, visite du château de Saint Elmo qui donne une très belle vue sur toutes les parties de la ville. Comme il faisait très chaud, nous avons utilisé toutes les zones d’ombre disponibles.

Vue panoramique prise par Elias.
Autre vue.
Des suisses sont passés par là. Lausanne.
Sur le même appareil. Fribourg.
Les murs du château ont été construits avec les briques façonnées avec le matériel d’excavation de la colline pour les douves.

Après le repas, nous avons à nouveau cherché la fraîcheur en visitant le plus vieux théâtre en activité, le San Carlo construit en 1737 grâce à une visite guidée.

Au milieu de l’image 2ème niveau, la loge royale. Les autres loges sont équipées d’un miroir axés sur cette loge. Ainsi ils voyaient lorsque le roi commençait à applaudir et pouvaient se synchroniser.

Petit passage sur la place du plébiscite. Jamais vu un endroit aussi grand…. et vide.

Nous l’avons remplie avec notre présence.

Pour finir, un petit tour en barque à 5 euros / personne qui constituait en 12 minutes à aller jusqu’au château de l’oeuf et retour. Nous la savions, cela reste un bon business case.

Sur le retour, nous sommes passés par une réplique pratiquement conforme à la Galleria Vittorio Emanuele II de Milan.

Celle-ci a été nommée Galleria Umberto I.

De Palerme à Naples.

Jolie balade en train de 9 heures entre les deux villes. A lui seul, le transfert de l’île sur le continent en bateau dure 3 heures. Imaginez le gain avec un pont.

Le train passant très souvent près de la côte (type Lausanne – Vevey) j’ai vu des kilomètres de plages et des centaines de Lidos. Le train était ponctuel sauf sur le dernier parcours à cause de travaux, le retard s’est limité à 10 minutes.

Nous sommes arrivés à Naples à 19h30. Le temps de prendre l’appartement il était déjà 21h00 lorsque nous sommes sortis manger et avons fait un 1er tour dans le quartier des espagnols.

Dans la cale du bateau.
Une photo furtive à la sortie de Cefalù.

Selinunte.

Dernier jour à Santa Ninfa. Après la messe à laquelle Catia a assisté et absout toute la famille, nous sommes allés au cimetière. C’est fou de voir le nombre de personnes que nous avons connu ces 30 dernières années. Pour répondre à Francine, en Italie tout ce qui a un lien de parenté plus ou moins loin est cousin(é) ou oncle/tante. Cela fait beaucoup de monde. Je me rappelle du repas de noce que nous avions organisé en automne 98 ici avec environ 100 participants.

Un endroit tranquille entouré de cyprès. Très agréable lrdque le vent souffle même si je ne suis pas pressé d’y rester.

À midi dîner avec la Zia Vincenzina, Antonino et famille puis courte visite à la plage la plus proche, Selinunte, à 25 minutes.

Cadrage à la Catia.

Le soir dernier repas avec la famille sur la terrasse. Nous avions avant fait un petit saut pour jouer dans la piscine avec Les enfants Achille et Orlando.

Lever de lune depuis la terrasse sans filtre. A gauche la croix. Sur le devant, les vignes.

Même photo avec un filtre obscur.

Nous partons demain en direction de Naples. Avec l’espoir de voir plein de choses nouvelles (la Sicile, nous la connaissons malheureusement trop bien) et une certaine crainte avec toutes les histoires sur la circulation encore 10 fois pire qu’à Palerme (j’ai malheureusement loué une voiture pour 3 jours) et des pickpockets. A voir!

À propos de trains, chaque que nous expliquons que nous allons prendre le train entre Palerme et Naples, nous passons pour des extraterrestres. Un Sicilien prend tout sauf le train pour se déplacer. Parce qu’il est lent. Le bateau prend 3 heures de plus, mais « on peut y dormir, c’est de nuit ».

Tre Fontane.

Moment de nostalgie aujourd’hui sur la plage de Tre Fontane, endroit où nous nous sommes rendus plusieurs fois chaque année pendant près de quinze années de vacances estivales. C’est un des endroits auquel je fais référence dans la partie du titre « back to the roots ».

J’ai choisi cet endroit pour éviter la foule des week-ends sur les plages du nord. Alice n’était pas enthousiasmée car elle se rappelait de l’eau qui peut être froide/glacée. Ce n’était pas la cas aujourd’hui. Elle était tellement agréable que nous nous sommes baignés longtemps.

Elias qui ne goûte guère la plage, car il rougit plus qu’il ne bronze, est resté à l’appartement pour étudier.

Le soir juste avant le repas chez la Zia Vincenzina, nous avons rencontré Mirella une cousine germaine de Catia.

À cette distance de la plage, l’eau ne m’arrive encore qu’au nombril.
Si on a l’impression que la plage est peu fréquentée, c’est parce qu’elle couvre des kilomètres sans interruption. Les gens se répartissent mieux.
Avez-vous reconnu??? La famille vous envoie un cœur!

Trapani (encore).

Nous voulions aller initialement sur l’île de Favignana avec le ferry de 11h30 depuis Trapani. Mais bon, tout était complet jusqu’à 13h00. En plus le ticket coutait 150€ pour cinq. Il aurait fallu louer un bateau moteur pour visiter la côte sur l’après-midi. Nous sommes donc restés sur la grande île.

Cette fois nous avons poussé jusqu’à la tour de Ligny qui sépare le nord et l’ouest de la Sicile.

Séparation symbolisée par la ligne de rochers.
Trois silhouettes sur la tour.
Vue à 270 degrés depuis la tour.
Catia dans ses œuvres.

Après le repas pris sur la terrasse ombragée et relativement fraîche d’un ancien palais «  Berardo Ferro », nous sommes allés sur la plage des remparts.

Pas le meilleur cadrage.
Photo prise par Alice.

Le soir, nous avons porté les pizzas pour le repas chez la Zia Vincenzina.

Clin d’œil sur la café sicilien.

Palermo.

Rouler à Palerme, je ne vous le souhaite pas. Cela dépasse à gauche à droite. Cela roule sur les voies de bus pour aller plus vite. Au risque même de créer des collisions avec ceux qui roulent normalement et veulent tourner à droite. Cela surgit de rues latérales et vous force le passage. Si vous êtes arrêtés à un feu rouge, en une minute 20 motos ou scooters vous encerclent.

Pour cette raison, nous avons pensé suivre un bon conseil de Letitia, aller parquer « en périphérie » et prendre le bus pour se rendre au centre. Sauf si nous n’avons pas entré la bonne adresse, le parking se trouvait justement très au centre (caramba encore raté) à côté des rues « piétonnes ». Les guillemets étant ici utilisés pour indiquer qu’il s’agit en réalité de rues normales barrées pour laisser les piétons utiliser la route. L’effet visuel n’est pas du tout le même.

On pourrait penser que c’est une rue piétonne. Et non, celle-ci est justement ouverte au trafic.

Il faisait vraiment lourd. Nous avons donc utilisé tous les courants d’air possibles pour s’aérer, notamment ceux des rues latérales se trouvant à l’ombre. C’est fou comment cela peut générer un appel d’air.

C’est en passant dans une des rues piétonnes que je me suis rendu compte que l’accès à l’agence de location où je devrai rendre la voiture lundi, ne se faisait justement par cette rue barrée…….. Coup de chance de passer devant, j’ai pu me faire expliquer où garer la voiture. C’est simple, deux rues avant sur la gauche dans le parking. Heureusement que ce n’est marqué nulle part sur le contrat.

Nous avons vu quelques monuments.

La cathédrale.
Statues de la fontaine Prétoria.
Théâtre Massimo.

Le soir nous avons rencontré la Zia Fina ainsi que Vincenzo et sa femme Géraldine, qui sont rentrés du Chili depuis 18 mois, au restaurant à Carini. C’est la 1ère fois que la Zia ne fait pas à manger chez elle. Il faut dire qu’elle a 81 ans. Soirée très agréable avec de belles discussions.

Pas le meilleur cadrage. Cela montre un restaurant à ciel ouvert (ici ils peuvent) dans des anciens hangars.
Juste pour saliver.

Cala Bianca.

Journée sur la côte de Castellamare del Golfo qui a la particularité d’abriter de petites plages de cailloux dans de petits criques protégées.

Alice voulait aller dans un endroit bien connu nommé Tonnara di Scopello, malheureusement tellement connu qu’il est contingenté et qu’il faut payer pour le parking (10€) et l’entrée sur la plage (15€ / personne), plus cher que entrer à Venise. Comme c’était complet, le choix a été facile, nous nous sommes déplacés de 10 kilomètres sur une petite plage nommée « cala bianca » accessible en descendant un sentier durant 5 minutes.

Comme c’est raide et un peu accidenté, seuls les courageux y vont. Ce qui est très bien car peu fréquenté. L’eau était très agréable pour nager.

Le sentier surplombe la plage que l’on devine en bas à droite.
Chapeau obligatoire pour retenir les rayons du soleil.
Petit selfie avant de repartir

Trapani.

Comme nous avons déjà visité la Sicile de long en large, difficile de trouver quelque chose de nouveau. Malgré tout, petite surprise à Trapani aujourd’hui.

Comme nous avions rendez-vous, en milieu d’après-midi avec un cousin et sa famille pour aller à la plage, nous avons parqué près du port pour le repas de midi. Nous sommes tombés par hasard sur la zone piétonne.

Les jeunes n’avaient pas encore vu que je prenais une photo.

Puis nous avons longé la partie nord-ouest où se trouve une plage au pied des remparts.

Une petite mise en scène près du fort.

Sur le chemin du retour, un arrêt dans une gelateria pour une tournée de sorbets.

En partant du bas dans le sens des aiguilles; grenade, figue de barbarie, mangue, amandes et jasmin.

Ensuite premier bain maritime avec le cousin de Catia du côté de son père, sa femme et son fils. Belle température d’eau et soleil généreux. La plage se trouvant près de l’aéroport de Birgi, nous avons eu droit à des manœuvres d’avions militaires et le survol d’un Canadair.

Fin de soirée chez les autres cousins (fils,de la,Zia Vincenzina) pour une dégustation de vin Frizzante d’un autre cousin. J’en ai acheté 6 bouteilles puisque nous rentrons en train.

Petite partie de foot juste avant minuit. Ça bousille mes horaires habituels ????