Ce matin, déjeuner sur une terrasse à 20 mètres de la porte de l’appartement. La serveuse était française, nonchalante et n’a pas retenu la totalité de la commande qu’elle avait noté sur son calepin. Donc, Alice peut s’engager ici. Elle fera sûrement mieux et plus vite.
Cappuccino et croissant au chocolat.
Nous avons voyagé une bonne partie de la journée avec « il vaporetto » le transport public de Venise. C’est en voyageant de cette manière que l’on comprend que les canaux principaux ainsi que la mer autour de Venise servent de « routes » pour le trafic. Divers bateaux se déplacent l’un derrière l’autre par sens de circulation: les vaporetti, les transports de marchandises, de matériaux, les taxis, les ferrys, les privés et même les ambulances.
Un trafic intense dans le canal central.
Nous avons visité plutôt les îles aujourd’hui: Celle de Saint-Georges avec son église, l’île de Guidecca la plus « locale » du coin où nous avons mangé, l’île de Murano avec ses verres célèbres qui coûtent par exemple 320 € les 6 verres à eau et enfin l’île de Burano la colorée. Cela prend du temps pour les déplacements, mais cela repose les pieds (de toute façon, il faudrait nager sinon). Nous avons renoncé à nous arrêter à l’île cimetière. Elle était de toute façon fermée en fin de journée.
Sur demande de Francine vous verrez la Basilique de Sainte Marie du Salut et même depuis le point de vue qu’elle a spécialement demandé.
Depuis le bateau.La voilà justement prise à travers la porte de l’église Saint-Georges. Pas facile vu le nombre de touristes entrant et sortant.Un détail du chœur de l’église.La vue demandée par Francine depuis le pont de l’académie. Le cadrage aurait dû être un peu plus serré. J’en ai avec différents filtres.
A noter que pendant notre passage sur l’île centrale, Elias a trouvé son bonheur au magasin Doppelgänger. Un complet à sa taille.
Travail du verre à Murano. Avec la double chaleur c’est une torture.Vu le prix d’un simple verre, j’ai renoncé à demander le prix de l’éléphant. Voilà l’île colorée. La commune oblige les habitants à régulièrement reprendre les maisons avec des couleurs vives.
Pour Francine, une idée pour la commune. Creuser quelques canaux avec un pompage-turbinage à Pont, paver la route cantonale, faire peindre les façades de la même manière et mettre plein de terrasses. C’est plusieurs milliers de touristes assurés.
Un autre exemple.J’oubliais, il faut faire pencher aussi le clocher de l’église. Cela apporte un cachet supplémentaire.
Pour finir, un coucher de soleil sur la canal pendant que nous étudions la carte des mets.
By the way, un humour vénitien particulier trouvé dans la rue.
Ce matin, nous avons profité des dernières heures à Trieste pour visiter des endroits près de l’appartement. Nous sommes tombés sur un ancien théâtre romain qui n’était pas indiqué sur la carte puis sommes montés voir la cathédrale de Trieste. Enfin nous avons cherchés des escaliers que Catia voulait voir pour leur point de vue.
Le monument était entouré de barrières et fermé.La 1ère partie de l’édifice a été érigé au Vème siècle.Les escaliers font penser à Lombard Street de San Francisco, mais pour les piétons.
En revenant direction du port, deux bateaux de croisières avaient remplacé celui parti hier.
En perspective d’un palace.
Dans le train menant de Trieste à Venise, nous étions dans la seule voiture sans climatisation. C’était un peu chaud. Une fois arrivés à Venise, changement de décor.
Des canaux partout, bien sûr.
Nous avons pris possession de l’appartement dans le quartier « Cannaregio » qui est vraiment bien situé et équipé d’un CLIMATISEUR. Nous allons bien dormir…
Sur le pas de porte en direction du continent.
Nous avons profité de commencer à visiter la ville puisque nous serons que demain sur place. Pour Elias, le quartier ou nous logeons est assez « insipide » (mon interprétation) par contre il a trouvé de belles choses lors de notre ronde.
Il y a quelques rues étroites dans la ville. Ici une démo de la largeur.Serait-on à Pise avec la tour qui penche?L’armurerie, complexe militaire italien encore en service.Vue de l’île Saint-Georges, photo prise par Elias.
Arrivés près du centre touristique, nous avons vu l’augmentation de population au m2. Entre la place Saint-Marc et le pont Rialto, nous étions dans le Gulf Stream comme dans le film Némo. Il fallait se laisser porter par le flux de touristes. Malheureusement, pas de sens séparés, donc attention au flux de sens inverse.
En approche de la place Saint-Marc. Photo prise par TimoEn parlant du film Némo, voici le gang des mouettes. Il faut dire que les pigeons ne sont pas timides non plus. Puisqu’ils sont constamment nourris sur la place pour faire des photos. Il s’invite à table avec vous.
Nous nous réjouissons de visiter le reste de la ville pour notre dernier jour de vacances avant de rentrer au pays. En attendant, nous profitons de la fraîcheur de notre demeure actuelle.
Une petite dernière pour la route. Jour de poubelle (suspendues). Photo prise par Catia
C’est bizarre, il ne fait pas plus chaud à Trieste qu’ailleurs, mais on ne fait que transpirer ici. En fait ce n’est pas bizarre, c’est juste qu’on a toujours chaud (cf le billet d’hier sur la chambre).
A cause de cela je me suis levé ce matin à 6h20 pour aller faire un tour. J’aurais pu chanter « Paris, il est cinq heures… » de Jacques Dutronc en regardant les bars et restaurants ouvrir et préparer leurs terrasses. Tout à coup, un géant apparaît au détour de la rue près des quais.
Un bateau de croisière MSC en train de s’amarrer à quai pour la journée. La croisière s’amuse à Trieste.
Après les préparatifs, nous avons démarré la journée en passant par la place de la Liberté pour comprendre ce que veut dire hybride pour un train italien. En réalité, ici beaucoup de lignes secondaires ne sont pas électrifiées, donc le train fonctionne au diesel. Avec la nouvelle version, lors du freinage, une batterie est chargée et le train peut utiliser ce courant pour avancer, notamment pour entrer et sortir des gares (confort des clients).
Un petit « selfie » pris par une hôtesse de Trenitalia.
Nous avons pris ensuite le bus pour la visite du château de Miramar. C’est en fait une résidence secondaire que l’archiduc Maximilien d’Augsburg avait fait construire en périphérie de Trieste. Belle demeure donnant sur la mer. Le mot périphérie indique que ce château est situé tout au bout de cette longue ville qui s’étend sur le littoral et ainsi il faut compter du temps pour le déplacement.
Un grand jardin entoure la demeure.
Lors de la visite extérieure, nous avons pu admirer des mariés en train de faire des photos en costume. Sous le soleil de plomb du début d’après-midi, je n’aurais pas aimé être à leur place. Ils n’étaient accompagnés que de la photographe. Je me demande qui leur épongeait les gouttes de sueur.
En arrière plan, un porte-container qui attend probablement de pouvoir entrer au port.
Nous nous sommes dirigés ensuite vers le phare de la victoire qui se trouve sur le chemin entre le château et le centre ville et c’est en arrivant près du phare que nous avons pu lire qu’il n’ouvrait en fait qu’à 16 heures, alors que sur internet, il était marqué 15 heures. Nous avons donc sauté dans le prochain bus pour aller chercher nos affaires de bain avant de revenir au phare.
Le phare vu de la route.La vue en direction du centre-ville. Vous remarquerez le bateau MSC au centre de la baie.
Après cette visite, retour en direction du château pour aller se baigner dans la mer. Quelle bon moment de détente pour le corps et l’esprit. L’eau était à bonne température contrairement à la douche qui était froide. Elle était trop salée au goût de Timo qui connaît bien le Léman. Cela nous a vraiment fait du bien. Aussi le fait de savoir qu’à Venise, la climatisation est prévue.
Au retour le bus était encore plus bondé que le train d’hier, puisque il était l’heure ou beaucoup de personnes voulaient rentrer du bain. Par chance correspondance immédiate à la gare pour l’appartement. A noter que beaucoup d’italiens ne portent pas le masque. A se poser la question pour le gouvernement Italien s’obstine à promulguer des lois qui ne sont pas suivies et dont les manquements ne portent pas à conséquence.
Le soir une petite pizza spéciale Trieste. A noter qu’à Ljubljana il y avait les mêmes. Seule la pâte est cuite. La garniture fraîche est ajoutée à la fin.
La tricolore de Timo.
Puis petite marche digestive pour surtout retarder le moment d’aller « dormir ». Le MSC avait appareillé et était visible au loin. Il allait à Ancona pour sa dernière étape selon les passagers avec qui Catia avait discuté au château.
« Le » canal de Trieste. Il n’est pas très long mais marqué comme à visiter.L’air frais du port avec vue sur la ville.
Ce matin nous avons visité le musée d’histoire contemporaine de la Slovénie. Il est toujours intéressant de se remémorer l’histoire récente des pays.
Ce pays a connu cinq périodes différentes depuis 1914. En commençant d’abord par la guerre de 14-18 justement causée par les anarchistes slaves et dont le dernier état, l’intégration à l’Union Européenne, date de 2007. Si on discute avec un cinquantenaire ici, il aura été élevé dans ce qui était encore la Yougoslavie jusqu’en 1990. Lorsque l’on compare cela au mythe fondateur de la Suisse en 1291, on trouve une grande différence.
Borne séparant le royaume de Serbie, Croatie et Slovénie et l?italie après la 1ère guerre mondiale.
Tout à coup l’étincelle, c’est pour cela que la cuisine se ressemble dans la région. Étant ensemble tout ce temps, cela est logique que leur plat typique soit toujours de la saucisse avec du pain.
Nous avons pris le train à 14h12, heureusement que j’ai toujours payé le supplément pour réserver les places, parce qu’autrement nous aurions été debout pendant 2h40. Le train a été pris d’assaut par les touristes voulant se déplacer probablement en direction de l’Italie. Comme par hasard, le train est parti en retard. Cette fois pas de contrôle à la frontière, mais obligation de porter un masque FFP2 dès la frontière dans les transports publics. Les italiens ont l’art de faire les choses toujours différemment du reste de l’Europe.
Des personnes partout dans le couloir. Vous aurez remarqué que nous n’avions pas encore passé la frontière.
Arrivés à l’appartement où nous avons loué deux chambres, surprise. Elle ne sont pas équipées de climatiseur et la température avoisine celle des trams de Zagreb. Bien sûr, il y a un ventilateur. Mais brasser l’air chaud, c’est brasse l’air chaud. En plus nous sommes à côté de bars de la zone piétonne qui boum boum jusqu’à pas d’heure. Nous nous réjouissons de passer deux nuits ici.
La chambre est ancienne et belle. Avec la chaleur et le bruit, le prix demandé est par contre surfait.
Le soir après le repas, petit tour sur la place de la Liberté qui est à 5 minutes. Belle illumination. Sur cette place Trenitalia présente son nouveau train hybride. Je me réjouis d’aller voir pourquoi un train hybride.
La place vue depuis le port. Les bornes routières sont assorties au reste des lumières.Un petite selfie de personnes transpirant… la joie de vivre
Je commence par cette maxime philosophique trouvée sur le bouton d’appel pour les feux piétons. SI c’était aussi facile cela se saurait.
Ce matin Catia a été chez une pédicure pour soigner un petit bobo. La pédicure en a profité pour lui couper les ongles. Quelle chance pour son mari. Elle en est ressortie avec une carte fidélité même si elle a précisé qu’elle était touriste. Donc si quelqu’un veut en profiter c’est au 30, Slovenska Cesta.
Pendant ce temps nous avons nous avons testé les vélos mis à disposition par la ville. Il suffit de s’inscrire et de passer un Euro. Et si on ne dépasse par 60 minutes par course, c’est gratuit. Donc, nous avons vu la ville moderne. Pas très touristique, mais instructif.
J’en profite pour expliquer les règles à vélo, trottinette et Rollers à Ljubljana ainsi que Zagreb. C’est simple, il y en a pas. On peut rouler partout. Surtout sur les trottoirs au milieu des piétons et même à contre-sens. C’est très agaçant. En étant suisses, nous avons fait attention à respecter un maximum les règles élémentaires de bienséance.
Après le repas, nous sommes allés en vélo au centre de shopping. Et ce que j’appelle centre est presque un village dans la ville. Plusieurs complexes avec divers parking.
Elias cherche à acheter une veste et un pantalon pour un prix raisonnable. Malheureusement, malgré le grand nombre de marques et de choix, son problème est qu’il n’a jamais trouvé de petites tailles.
Juste une preuve de ce que j’avance.
En fin de journée, petit tour au bar à bières locales. Je vous rassure, nous avons bu plus d’eau que de bière en raison de la chaleur (35 degrés). Puis repas au bord du canal.
Vous l’aurez remarqué, Ljubljana est petite à visiter. Le choix de ne rester que deux nuits était judicieux.
Pour répondre à Francine, nous avons essayé de manger local, lorsque cela était possible.
En Hongrie, la soupe de goulasch, par exemple. A Budapest, nous sommes tombés sur un restaurant chic avec musique tzigane. Les plats étaient vraiment bien cuisinés et présentés. A Balaton, j’ai pris un steak de porc. La façon dont la viande était apprêtée était surprenante par rapport à la Suisse, mais bonne.
En Croatie, des Čevapi des petites saucisses de viande avec des oignons crus, du fromage frais et un pain plat. Ou un repas typique appelé « le repas du paysan » avec du jambon (comme chez nous) des saucisses, de la purée et un poivron farci.
En Slovénie, une pizza dont la pâte était à base de farine de mais et de la burata, des tomates et des hanchons frais (donc seule la pâte à été cuite).
Bien sûr dans les différents pays, nous avons essayé d’autres plats ou simplement mangé des choses classiques, Burgers, Plats orientaux. Mais en définitive, rien qui mérite d’être relevé.
Nous sommes partis à l’aube de Zagreb. Le train était prévu à 7h03, mais avait 10’ de retard. Nous avons découvert que la boulangerie de la gare était ouverte 24 heures sur 24. Ce qui est assez surprenant.
Le train était composé cette fois de wagons autrichiens assez confortables par rapport aux wagons hongrois utilisés depuis Budapest. A ce propos, j’ai oublié de vous raconter une anecdote amusante lors du du voyage.
Nous étions dans le même compartiment que deux jeunes adultes se déplaçant en sac à dos avec leur carte interrail. Un des deux jeunes avait un pénis dessiné au marqueur indélébile sur sa cuisse droite. Ils nous ont expliqué qu’ils avaient dormis dans le hall d’un hôtel après leur sortie en boîte pour éviter de payer une chambre pour 3 heures et qu’une connaissance avait profité qu’ils dorment pour exécuter ce beau dessin. Apparemment, l’autre jeune avait aussi été importuné pendant une heure par une autre personne pour qu’il accepte une bible.
Comme lors du précédent voyage, nous avons eu droit au contrôle de la police croate et slovène à la frontière et 30 minutes de retard en plus. A noter qu’une fois en Slovénie, nous avons eu l’impression de voir un paysage suisse.
Valloné et boisé, voici le paysage dans la partie sud du pays.
Arrivés à Ljubljana, nous avons déposé les bagages à l’hôtel où Catia a demandé une carte. C’est en regardant les cercles indiquant le temps de déplacement à pied que nous avons découvert que tout le centre historique était dans le cercle de 5’ et que la plus grande distance du centre ville était de 15’. Elias a fait la remarque que c’était comme visiter Bulle. Ce point de vue a été révisé durant notre déplacement et est passé de Bulle à Fribourg.
Ce ressenti peut être confirmé par des chiffres: Budapest avec 1,7 mio d’habitant, Zagreb avec 800’000 et Ljubljana avec 286’000. La ville reste dans les faits nettement plus grande que Fribourg et même que Genève.
La ville historique dégage une atmosphère calme et relaxante. Ce qui plaît beaucoup.
Le pont des dragons. Apparemment il faut se faire photographier ici pour que l’on dise que vous avez vraiment visité la ville. Aucun souci pour nous, notre hôtel se trouve sur ce chemin.Une ruelle menant au canal de la rivière Lubljanica le long duquel se trouvent plein de bars et de restaurant. La circulation y est interdite aux voitures.Porte d’entrée latérale de la cathédrale Saint-Nicolas. Porte représentant les évêques.
L’après-midi nous avons visité le château de Ljubljana qui se trouve sur un promontoire. Des intenses travaux de restauration et l’ajout d’une partie culturelle en font un endroit vraiment plaisant à découvrir. Sur la tour, j’ai compris pourquoi la Slovénie ressemblait à la Suisse. En arrière plan, nous avons découvert les Alpes slovènes qui se trouvent juste avant la frontière autrichienne.
Le château vu depuis la ville.Devant en bas sur la droite, une partie de la cour du château, au 2ème plan la ville, au dernier plan le relief des Alpes.Ingénieux escalier en colimaçon dans la tour. Cela ne se voit pas sur la photo, mais c’est un double escalier qui sépare les flux montants et descendants. Vraiment pratique.
Pour terminer, deux prises de vues en passant dans la rue.
La température annoncée ici demain et après-midi est de 36 degrés- Encore un ventilateur mobile acheté.Un Graffeur inspiré et courageux.
Lorsque vos chaussures dégagent une odeur particulière en fin de journée alors que vous les enlevez, c’est à ce moment que vous vous rendez compte à quel point il faut chaud et que vous transpirez.
C’est ce qui m’a poussé à vouloir acheter une nouvelle paire. Ainsi je peux alterner et surtout, cette fois, j’ai fait attention à avoir une semelle confortable. Ça aide pour marcher. Timo en a également profité pour transformer son prix de mathématique reçu lors de la cérémonie du CO.
Un belle paire d’Adidas
Avant cela nous avions visité le musée scientifique et technologique Tesla. Je mets une photo provocatrice ci-dessous qui ne colle pas du tout avec le titre du musée. Mais il y avait quand même au moins deux sections, à mon goût, qui étaient intéressantes. La partie sur la production d’électricité nucléaire avec des contenus interactifs et les explications sur la vie et les inventions de ce fameux Nikola Tesla. Je luit tire mon chapeau, c’était un génie à son époque.
Nous voilà à la section « technologie du 19ème siècle » 😉
Malheureusement Zagreb ne possède pas de métro. Les stations souterraines auraient sûrement apporté un peu de fraîcheur. Au lieu de cela, un tram dernière génération avec brassage d’air chaud. Les habitants aiment ici les tags. En voici un bel exemple.
J’ai pris une photo d’une section vide. Dans l’autre partie, il y avait justement une fille rapportant un ventilateur portable chez elle.
L’après-midi comme prévu, une baignade dans le bassin latéral d’aviron. Après une ou deux trempettes, nous sommes retournés à l’hôtel où nous avions appris le jour même qu’il disposait d’une piscine et de saunas. Nous avons bien profité des installations pour notre dernier jour à Zagreb.
Les jambes de Catia sur une plage de galets. Un peu délicat pour des pieds nus.
A la fin de la journée, nous avons mangé à l’hôtel en raison de l’heure avancée et parce que nous étions fatigués (raison pour laquelle je poste ce billet seulement le jour d’après). Pour une fois, le prix du repas a dépassé le prix de la chambre pour une personne.
Ce qui est surprenant à Zagreb, c’est l’état général des bâtiments historiques. Une moitié est en réfection, comme la cathédrale de Zagreb totalement entourée de barrières, l’autre moitié dans un état qui va de pitoyable à passable. Comme le disait Elias de l’Opéra, il ne mérite d’être pris en photo que de loin. De près, on voit le plâtre et la peinture.
Nous avons aussi traversé le campus de la faculté de technologie. Les bâtiments étaient pleins de tags.
J’ai choisi de prendre en photo le plus beau graffiti du campus. Cela aurait été dommage de vous montrer les autres horreurs.Puisque l’on trouve tags et graphitais sur beaucoup de murs, voici quelques perles. Cette grenouille n’est mise en valeur qu’en étant cadrée. Sur le mur en question, elle fait tache.Ce graffiti détourne selon Elias les codes d’IKEA. Pensez aux posters qui l’on trouve dans les magasins de la chaîne.Celui qui est visuellement le plus agréable à regarder.
Nous sommes retournés en famille cette fois dans la vieille ville pour y découvrir les différentes ruelles et points de vue. Dans ce quartier se trouve également le musée « des relations rompues » qui racontent quelques dizaines d’histoires de ruptures pour lesquelles un objet particulier lié à l’histoire a été donné par la personne concernée. Assez intéressant. https://brokenships.com
Dans une autre partie du quartier, nous sommes tombés à nouveau sur une exposition temporaire. Nous n’avons toujours pas trouvé le sens de cet étendage.
Catia se demandant pourquoi il s’agit à nouveau de vêtements de femmes.
En nous dirigeant vers la « ville basse », nous sommes tombés sur la statue de Nikola Tesla qui fait immanquablement penser à la voiture. En réalité ce grand ingénieur a inventé la bobine tesla (machine au courant alternatif à haute fréquence et produisant des très hautes tensions).
Apparement on fête encore son souvenir.
Pour les dernière visites de la journée, nous sommes allés en banlieue sud-ouest. D’abord près du bassin olympique d’aviron. Nous irons demain nous y baigner l’après-midi (de l’autre côté de l’île centrale).
Le bassin avec les gradins. Il y a les anneaux olympiques à l’entrée du complexe. Mais je ne me souvient pas qu’il y ai eu des jeux.
Pour terminer la journée, nous sommes allés de l’autre côté de cette banlieue sud-est en repassant par le centre pour Timo qui était un peu fatigué et voulait s’arrêter un peu à l’hôtel. Elias avait lu qu’il y avait une place estivale où l’on pouvait déguster du gin. Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre. Depuis le tram, nous avons fait un peu de zig-zag dans les quartiers. Pour une fois google.map n’était pas très au point sur l’itinéraire. Nous sommes mêmes passés devant d’ancien garages débordant de déchets (meubles, matelas, etc.). Le contraste avec les immeubles rutilants se trouvant à quelques centaines de mètres était flagrant.
Nous sommes enfin arrivés sur la place et c’était vraiment chouette. Des tables et des chaises, des sofas, des poufs installés dans un parc ombragé avec la possibilité de commander à boire et à manger. Belle soirée en famille. Nous avons eu de la chance, cet évènement se termine après-demain.
J’ai pris une photo d’une partie sans personne pour ne pas déranger. En début de soirée, toutes les tables étaient prises.
Départ à 7h00 du matin avec un petit jogging de 30’ pour nous rendre à la gare depuis l’appartement. Le long du chemin dans sa 3ème variante (1ère hier via la plage, 2ème hier via la route pour un repérage), nous sommes passés dans les quartiers de résidences secondaires. Il y en avait pour tous les goûts. Des somptueuses villas en vieille pierre ou en verre/béton au mobile posé sur l’herbe d’une parcelle (c’était l’exception). Heureusement, beaucoup de verdure sépare les parcelles. Ainsi on ne remarque pas vraiment les disparités des différentes constructions. Ci-dessous la palme de l’originalité.
En la voyant, je ne sais pourquoi, j’ai tout de suite pensé à une maison de schtroumpf.
Nous avons donc pris le train. Il était en deux partie, une pour Keszthely (de l’autre côté du lac) et l’autre pour Zagreb. Une fois séparés, notre train avec 3 voitures ! a emprunté un tronçon qui a fait dire à Elias que l’on avait les montagnes russes gratuites. Cela ressemblait plutôt à faire du cheval. Et à cause de cela, le train ne roulait pas très vite.
Pour vous rendre compte du paysage :-))
Puis vint le temps du passage frontière avec changement de locomotive et surtout un contrôle complet des identités par les polices hongroises ET croates. Cela nous a pris 45 minutes et nous sommes repartis avec 30 minutes de retard.
Une image qui m’a rappelé Domodossola avant l’introduction des Cisalpino.
A Zagreb, après 5h30 de train, nous avons profité de faire un petit tour en ville puis de laver les vêtements (cela fait partie des vacances) et pour finir de manger dans un restaurant ne payant pas de mine et qui sert des plats typiques.
Exposition temporaire près du siège de la promenade « Strossmayer ». Ne me demandez pas pourquoi il y a des petites culottes suspendues. Le gérant de la buvette à côté n’a pas su nous le dire.Coupole du passage « Oktogon » qui relie une rue commerçante à une place créée au 14ème siècle. (Il ne reste rien des maisons de l’époque).
Tunnel Grič créé durant la 2ème guerre mondiale sous la colline de l’Eglise Saint-Marc et protégeant les habitants des bombardements. Les entrées de cet endroit annoncé comme « à visiter! » ne sont marquées par aucun panneau. C’est donc un hasard si on les trouve.
Comme à Budapest, ce sont plusieurs galeries reliées qui ont servi de refuge. Aujourd’hui, seul l’axe principal est ouvert au public.Séquence séchage. Nous avons pu laver et sécher grâce à l’aide d’une habituée qui a accepté de nous échanger des jetons contre notre argent. Le distributeur étant vide.Reflet dans le miroir du restaurant.
Nous avons quitté Budapest en début de matinée pour une journée balnéaire au lac Balaton. Lac que j’avais visité avec Catia il y a près de 30 ans.
En arrivant à la gare, un air de déjà vu. Les chemins de fer hongrois auraient-ils pillés la signalétique CFF?
A voir, cela y ressemble furieusement.
Nous avons donc pris le train de Budapest à Zamardi. Durée du voyage 2 heures. Le train était plein. Comme nous l’avons constaté plus tard, le lac Balaton est un lieu de villégiature pour les hongrois.
Petite vue du train à la gare d’arrivée.Nous sommes à l’endroit où le point du i de Zamardi se trouve.
Le seul point faible du dispositif, c’est que les transports publics hors centre ville sont un peu plus faibles qu’en Suisse. Nous avons marché pendant 30 minutes pour atteindre notre appartement. Mais comme c’était le long de la plage, nous avons profité de la vue.
Un point « hilarant » de la journée: nous comptions sur les serviettes de douche de l’appartement pour pouvoir nous sécher à la plage. Malgré les demandes répétées de Catia au propriétaire (au moins 10 fois la demande en allemand car dans ce coin, ils parlent plus allemand qu’anglais), il n’y a avait aucun linge ni dans la douche, ni dans la cuisine lorsque nous sommes revenus nous installer. Un seul enseignement à garder de cette aventure: en Hongrie dans une location d’appartement il faut prendre son linge avec!
Elias est le seul à ne pas avoir été dans le lac. Catia était presque ex æquo avec ses deux mollets dans l’eau. Timo et moi sommes allés presqu’à 300 mètres du rivage en n’ayant l’eau qu’à hauteur des hanches. C’est une particularité du lac Balaton une profondeur moyenne de 3,50 mètres avec une profondeur maximale de 12 mètre. (PS: le lac est légèrement plus grand que le Léman en superficie).
Photo de Timo en fin de journée.Une vue similaire de Timo avec un nuage d’orage. Mais il est seulement passé.
Comme je vous l’ai dit en début d’article, nous avons rencontré durant la journée pratiquement que des hongrois. Je mets le « pratiquement » pour éviter de froisser les éventuels autres touristes que nous n’avons pas rencontrés. Les installations sont vraiment bien entretenues, l’animation soignée. Nous avons pu ainsi manger en début de soirée en écoutant la musique d’un groupe hongrois maîtrisant bien le répertoire anglais.
Encore une vue du lac, au coucher du soleil sur le retour du bistro.
Une dernière pour la route qui fait rire à chaque fois Catia. (Photo prise à Budapest).
A comprendre en allemand comme: Hör auf ou en suisse allemand comme: Hör uf. (Ce qui veut dire « arrête ! » de causer par exemple.
Le titre se réfère à la météo qui de manière inattendue (pour nous) a invité de gros nuages noirs aujourd’hui sur Budapest. Contrairement à la mise en garde sur le site, il n’y a pas eu d’orages mais seulement quelques gouttes de temps en temps.
Ce matin, nous avons opté pour le shopping ce qui garantit de pouvoir se mettre à l’abri au cas où. Par contre, j’ai pu assez longuement penser sur mon banc à cette nouvelle « normalité » qui voit les hordes de touristes inclure systématiquement cette activité à leur séjour.
Durant cette matinée, j’ai voulu visiter ce que j’avais pris pour une gare. En réalité, nous sommes tombés sans le vouloir dans Les Halles centrales de Budapest qui servaient de grand marché à la fin du 19ème siècle. Nous avons eu du plaisir à visiter ce « bazar ».
La façade avec l’horloge qui me semblait être typique d’une gare.Une vue intérieure depuis l’étage. Belle architecture.
Après le repas nous avons marché dans l’avenue Andrássy qui a été construite en quelques années au 19ème siècle. Dans cette avenue versée au patrimoine mondial de l’UNESCO se trouvent notamment l’opéra ainsi que la maison de la terreur (liée à la résistance hongroise). Directement sous l’avenue passe la 2ème plus ancienne ligne de métro d’Europe. Pour accéder au bon quai, il faut donc passer par le bon trottoir (celui dans le sens de marche des voitures qui roulent en dessus).
Un détail des décorations de l’opéra qui sont similaires à celles autrichiennes.La maison de la terreur.Le métro avec ses stations élégantes et d’époque.
A la fin de l’avenue nous avons également fait un tour sur la place où se trouve le monument du millénaire. Celle-ci était à moitié occupée par des véhicules militaires (donc un hélicoptère). Comme des ouvriers montaient une scène et des gradins, je ne sais pas si c’était lié à une démo ou à la situation en Ukraine.
La place avec l’hélicoptère (à droite).
En fin d’après-midi nous avons visité un hôpital sous terre. Il n’est plus en service, mais à servi durant la 2ème guerre mondiale ainsi qu’à l’URSS qui a essayé de le transformer en bunker contre les armes atomiques.
Comme toute photo était interdite à l’intérieur, voici l’entrée du souterrain.
Au retour nous avons pris le tram 6 pour aller à l’hôtel. Il n’y est jamais arrivé. Pour une raison inconnue (toutes les annonces étaient seulement en hongrois), il a été dévié sur une autre route et nous nous sommes retrouvés en banlieue. Heureusement, avec un bon plan, nous avons trouvé une route alternative pour revenir au centre. Je ne vous raconterai pas l’histoire du gars à coté dans le tram qui crache par terre le plus naturellement du monde… Je n’ai pas pris de photo. Il ne faut pas prendre de risque.
La journée a été chaude, aussi chaude qu’en Suisse, je suppose. Heureusement, il y a pas mal d’endroit ombragés en ville. Ainsi au mieux, une petite brise arrive à vous rafraîchir, au pire cela reste supportable. Malgré tout, nous avons bu plus de 10 litres d’eau à 4 durant la journée.
L’autre fait important ayant impacté nos activités, c’est l’allergie cutanée de Timo qui nous a causé quelques angoisses. Heureusement en soirée, elle semble maîtrisée.
La journée a commencée tranquillement, nos enfants n’étant pas des lève-tôt, le déjeuner a été pris vers 8h30. Timo ayant cette allergie, il a fallu acheter de la pommade et l’appliquer ce qui a retardé notre départ à 10h30.
Nous avons marché de l’hôtel en direction de la statue de la Liberté (de Buda). Durée 30 minutes. Malheureusement tout le belvédère est en rénovation, donc impossible de l’approcher. Malgré tout une photo fût possible
En montant au belvédère, une vue sur le point reliant Buda à Pest. Nous l’avons traversé.La fameuse statue de la Liberté. Photo prise depuis les grillages.
Ensuite, nous avons visité les extérieurs du château de Buda. Comme pour la statue, des travaux de rénovation étaient en cours.
Grâce aux reflets de la partie vitrée de l’ascenseur dans la partie déjà rénovée, il est possible de faire un selfie à l’endroit.
Nous avons continué en direction de l’île Marguerite et dîner dans un quartier tranquille trouvé en chemin. C’est après le dîner que la situation s’est compliquée. Les irritations de Timo ont augmenté ce qui nous a conduit à retourner à la pharmacie près de l’hôtel qui nous a conseillé de consulter. Grâce à Elias un rendez-vous a pu être pris auprès d’une clinique (prix annoncé de la consultation €320). C’est à ce moment que nous nous sommes rendus compte que Timo n’avait pas encore pris d’antihistaminique. Grâce à la petite pilule, l’état s’est amélioré et nous avons décidé de reprendre notre excursion.
Jeux d’eau sur la grande fontaine de l’île Marguerite. Aux heures pleines, il a y des chorégraphies sur de la musique. Cela ressemble à des feux d’artifices mouillés. A la fin du spectacle, la clinique a rappelé Elias pour savoir si nous venions. Embarrassé, Elias a répondu que « pas aujourd’hui ».Grâce aux tandems, il a été possible de faire le tour de l’île en 1 heure. Il y a ici des grands parcs et deux piscines publiques.
En fin de journée, nous sommes passés devant le parlement. Il fallait faire attention ici de ne pas faire de vues panoramique incluant les quintes bus et voitures de police parqués en début de rue. Sinon, c’était la fouille assurée.
Cadrage presque selon les vœux de Catia; voir tout le parlement, ne pas couper les pieds et essayer d’avoir un gros plan sur les visages. Je vous laisse deviner ce qui n’a pas marché.
Pour finir un clin d’œil à Francine. J’avais pris ce bateau le matin pour un porte-container. Le soir nous l’avons vu de près. C’était la croisière qui s’amuse. 🙂
Nous voilà au début des vacances 2022. Nous sommes partis vers l’est sans Alice qui travaille pour se payer un congé sabbatique en automne.
Le voyage s’est passé sans encombre et nous sommes arrivés en début de soirée. A Budapest, nous logeons dans un hôtel construit à la fin des années 1800 et rénové en partie.
Actuellement, une (petite) manifestation se déroule sur le carrefour juste à coté de l’hôtel. Le DFAE le conseille, nous sommes restés à distance. Elle bloque toujours la circulation et nous entendons de temps à autre depuis notre chambre quelques sirènes de police ou les Klaxons de certains automobilistes impatients.
La façade de l’hôtel. Les chambres sont plus modernes.Vue de la cour intérieure.La « manifestation »